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TEST Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, Konami ne prend pas de risque avec ce remake

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Snake revient se glisser dans la jungle, mais cette fois avec une cure de jouvence sous Unreal Engine 5. Alors, c’est sympa ?

Une jungle plus verte que jamais

Sorti tout droit des archives légendaires de Kojima Konami, Metal Gear Solid Delta: Snake Eater s’offre un remake complet pour replonger dans l’une des histoires les plus marquantes du jeu vidéo. Développé sous Unreal Engine 5, le titre reprend l’infiltration culte de Snake en pleine Guerre froide, avec un soin tout particulier porté à la mise en scène et aux mécaniques qui ont fait sa renommée. Pas question de tout bouleverser, ce remake mise sur la fidélité à l’œuvre originale, tout en modernisant les graphismes, l’ergonomie et l’immersion pour séduire aussi bien les vétérans que les nouveaux joueurs. Nous avons donc fait mumuse avec cette nouvelle production, il est temps de vous en parler.

L’Unreal Engine 5 insuffle une nouvelle vie à la jungle soviétique.

Parlons peu, parlons bien, la partie visuelle de Metal Gear Solid Delta: Snake Eater impressionne d’emblée par le bond technologique qu’il propose. Oui, l’Unreal Engine 5 insuffle une nouvelle vie à la jungle soviétique, transformant des environnements qui paraissaient déjà immersifs en 2004 en véritables tableaux naturalistes. Les jeux de lumière sont plus travaillés que jamais, avec des rayons du soleil qui percent les feuillages, des reflets dans les rivières et une gestion des ombres qui renforce la densité de chaque recoin. L’herbe, la terre et les troncs d’arbres profitent d’un niveau de détail bien supérieur, donnant au décor une profondeur qui accentue le sentiment d’isolement de Snake dans ce terrain hostile. Il est vrai que certains décors restent plus génériques, notamment les zones rocheuses ou marécageuses qui auraient mérité davantage de richesse visuelle, mais dans l’ensemble l’ambiance sauvage fonctionne à merveille.

Les personnages, eux, franchissent un cap encore plus spectaculaire. Snake bénéficie d’un remodelage complet qui respecte l’iconique design original, tout en ajoutant des textures réalistes pour ses vêtements, ses armes, etc. Les animations sont fluides, détaillées, et chaque mouvement, qu’il s’agisse d’une roulade dans la boue ou d’un simple déplacement accroupi, gagne en crédibilité. Ce souci du détail est particulièrement visible dans les combats de boss, où les cinématiques retravaillées titillent par leur intensité visuelle. Les visages sont beaucoup plus expressifs, permettant de ressentir la tension dramatique d’un duel ou la froide détermination de The Boss.

Côté technique, deux options graphiques s’offrent aux joueurs. Le Mode Qualité propose une image nette et léchée, mais verrouillée à 30 fps. L’expérience est propre, idéale pour ceux qui privilégient l’aspect cinématographique. Le Mode Performance, lui, apporte une résolution qui reste plaisante, bien que le popping soit un peu plus présent dans certaines zones boisées, mais permet surtout de jouer en 60 fps. La fluidité supplémentaire change tout dans un titre où l’infiltration et la réactivité comptent énormément. Nous conseillons clairement de privilégier ce mode Performance, qui rend les déplacements plus naturels et améliore le confort général, sans sacrifier trop de détails visuels.

En d'autres termes, si certains environnements accusent encore quelques faiblesses en termes de variété et de textures (parfois trop sommaires pour un remake de cette envergure), la direction artistique et les personnages compensent largement. La jungle vivante, les visages expressifs et l’atmosphère recréée avec modernité nous rappellent pourquoi cet épisode est resté culte. Ce n’est pas une simple remise à neuf, c’est une véritable relecture visuelle qui respecte l’original.

Martial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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