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TEST Monster Hunter Wilds : un terrain de chasse plus sauvage que jamais

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La franchise monstrueuse de Capcom fait son grand retour ! Sortez les lames !

Toujours aussi addictif

Le gameplay de Monster Hunter Wilds ne révolutionne pas la formule, mais il l’envoie clairement en vacances sous les tropiques : même base solide, mais avec plus de fun, plus de fluidité et quelques petits twists qui piquent juste là où il faut. Capcom a pris ce qui marchait déjà très bien et y a ajouté une bonne dose de folie, juste assez pour nous faire transpirer sans jeter la manette par la fenêtre.

Totalement jouissif !

Les combats restent fidèles à l’ADN de la saga. Quatorze armes sont disponibles ; chacune avec son caractère bien trempé, des combos à maîtriser, et ces fameux moments où nous croyons avoir tout compris... avant de se faire envoyer valser par un monstre qui n’a visiblement pas eu son café. Mais cette fois, les affrontements gagnent en fluidité. Les transitions entre les attaques sont plus naturelles, les esquives plus réactives, et chaque mouvement a ce petit quelque chose qui donne l’impression d’être enfin passé pro ; du moins, jusqu’à ce que le boss décide que c’est l’heure de vous rappeler qui commande. Les monstres, parlons-en. Ils sont plus imprévisibles que jamais. Ils n’hésitent pas à utiliser le décor à leur avantage ou à interagir avec d’autres bestioles du coin. Vous pensiez avoir un face-à-face honorable avec votre proie ? Mauvaise pioche. Voilà qu’un autre mastodonte s’invite à la fête et transforme votre combat en un chaos total, façon bataille de fin de banquet. C’est spectaculaire, souvent drôle, et parfois désespérant quand vous vous retrouvez écrasé entre deux géants qui vous ont visiblement oublié dans l’équation.

En outre, il y a le Seikret. Au début, le joueur croit juste avoir droit à un destrier un peu capricieux... Mais non. Ce petit bijou est un véritable assistant de chasse. Il vous balade à travers les vastes étendues sans broncher, tout en lootant des ressources. Plus besoin de descendre de selle pour ramasser trois herbes et deux cailloux ; il gère comme un grand. Et si jamais un monstre décide de s’intéresser à vous alors que vous êtes en pleine balade, le Seikret permet de fuir en beauté, cheveux au vent et loot en poche. Certains aventuriers téméraires tenteront même d’attaquer depuis la monture, mais bon, autant vous prévenir dès maintenant, soit ça passe, soit ça casse ; mais souvent, ça casse. Le terrain de jeu, lui, est plus vivant que jamais. Prenant encore pour exemple le Bassin Pétrolier. Et pour cause, le lieu change de visage au fil des cycles naturels. Parfois c’est calme et presque zen, puis soudain tout s’enflamme, la lave coule, et le sol se transforme en plaque chauffante géante. Ces variations ne sont pas que cosmétiques, elles influencent directement nos combats. Un geyser d’huile qui explose au bon moment peut faire des merveilles… ou vous cramer la moustache si vous calculez mal. Bref, en deux mots : totalement jouissif !

Côté équipement, Capcom a décidé d’arrêter les prises de tête inutiles. Le crafting est toujours là : sculpter des armures avec les bouts de monstres que vous avez gentiment explosés. Les améliorations sont plus modulables et les talismans offrent des boosts bien pensés selon les environnements. Plus besoin de farmer pendant 40 heures juste pour une mini carapace ultra-rare. Pour faire simple, l’accent est mis sur la chasse elle-même, pas sur les corvées. Les bases dans Monster Hunter Wilds, c’est un peu comme ces aires d’autoroute cinq étoiles, il y a tout ce qu’il faut pour reprendre des forces avant de repartir affronter des créatures prêtes à vous transformer en chair à pâté. Ici, chaque zone dispose de sa propre base d'opérations, construite par l'Équipe d'expédition. Bien sûr, la bonne vieille tente du chasseur est toujours là pour faire la sieste ou changer d’équipement à la volée. Mais c’est loin d’être tout.

Vous y trouverez un marchand prêt à vous vendre tout ce dont vous avez besoin : potions, pièges, bombes, bref, l’attirail complet du parfait petit exterminateur de bestioles titanesques. Besoin de refaire le stock après un combat qui a vidé vos réserves ? Pas besoin de revenir à la ville principale, tout est là, à portée de main. Et bien sûr, la pièce maîtresse : la forge. Oui, vous pouvez directement crafter de nouvelles armes et armures sur place, en utilisant les ressources fraîchement arrachées (littéralement) à vos proies. Fini les allers-retours interminables pour améliorer votre équipement. Ici, vous tuez, vous lootiez, vous forgez, et c’est reparti pour un tour. C’est rapide, efficace, et ça permet d’enchaîner les chasses avec un minimum d’interruptions.

Ajoutez à cela un petit coin cuisine pour préparer ces repas boosteurs de stats (parce qu’un chasseur affamé, c’est un chasseur KO en trois coups), et vous avez tout le nécessaire pour repartir affronter la faune locale en pleine forme. En bref, les bases d'opérations sont de véritables hubs stratégiques, parfaitement pensés pour optimiser chaque expédition. Elles deviennent vite ces petits cocons où nous nous posons entre deux combats pour souffler. Monster Hunter Wilds prend tout ce qui fait le sel de la saga et le rend plus accessible, plus dynamique et franchement plus fun. Les vétérans y trouveront leur compte, les nouveaux venus éviteront la crise de nerfs dès la première chasse, et tout le monde repartira avec des souvenirs de combats épiques… et probablement quelques cicatrices numériques en prime.

Martial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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