TEST The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered sublime Cyrodiil
Près de 20 ans après sa sortie, TES IV: Oblivion fait son retour dans une version remastérisée. Que vaut-elle ?
Après plusieurs mois de rumeurs, Bethesda a enfin officialisé The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered, une version modernisée de son jeu de rôle par Virtuos Paris. Un titre sorti à l’origine en 2006 sur PC et Xbox 360, puis sur PS3, et qui est culte pour tout une génération (qui n’a pas connu TES III: Morrowind). Directement après l’annonce du jeu, The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered était disponible dans le Game Pass, nous nous sommes empressés de le télécharger, comme de nombreux fans, et après avoir arpenté Cyrodiil de longues heures, voici notre verdict sur le remaster.
The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered a toujours ce petit côté « cassé » à l’ancienne.
C’est beau, mais au fond, cela reste quand même le jeu de rôle que les joueurs ont connu il y a près de 20 ans (le coup de vieux est offert par la maison). Les environnements sont plutôt vides, les villes manquent clairement de vie (surtout dans la Cité Impériale), les développeurs ont simplement apporté un lifting graphique, qui ne fait pas tout. Malgré quelques améliorations, ce qu’il reste du Gamebryo Engine rappelle l’âge du jeu, les PNJ restent rigides, leurs animations sont lentes et peu naturelles, sans parler de certains visages toujours prompts à donner des cauchemars, bien qu’ils soient plus détaillés. Mais, il faut bien l’avouer, cela a son charme pour les joueurs nostalgiques, le jeu a toujours ce petit côté « cassé » à l’ancienne, à l’instar du système de persuasion qui est toujours un casse-tête, et les habitants de Cyrodiil vont parfois n’importe où ou font n’importe quoi. The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered ne manque pas de bugs, surtout d’IA, comme à l’époque.
Côté gameplay, il y a là aussi quelques améliorations appréciables. Les affrontements sont moins mous, grâce à des effets sonores lorsque les coups sont portés à l’ennemi, même si les combats restent encore un peu rigides. L’exploration est un peu plus agréable grâce à la possibilité de sprinter, mais outre les donjons (vite répétitifs), Cyrodiil manque de vie. Notons la possibilité de passer d’une caméra de la première à la troisième personne en un clic, comme à l’époque, mais elle a été modifiée pour que la vue TPS soit enfin utilisable correctement, notamment pendant les combats. Dans les petits intérieurs, la vue FPS reste obligatoire pour éviter de louper un précieux objet à voler. Si vous jouez un voleur, l’œil qui indique votre visibilité a été calqué sur celui de The Elder Scrolls V: Skyrim, s’ouvrant légèrement avant que vous soyez repéré. Un petit détail qui améliore quand même grandement les choses pour les joueurs adeptes de l’infiltration.
Rédacteur - Testeur Clint008 |
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