TEST Vampire: The Masquerade - Justice : une mascarade rouge sang !
Laissez exprimer le prédateur qui sommeille en vous et plongez dans l'univers de World Of Darkness.
Une quête sanglante quelque part dans les rues de Venise
Au sein de la ville de Venise, la fameuse cité des Masques, nous incarnons un vampire nommé Justice dans une quête sanglante à la recherche de l'assassin de son maître et d'une relique volée.
Plongez dans une Venise lugubre, à mille lieues de la carte postale.
Le jeu emprunte beaucoup aux jeux d'infiltration, et, par son atmosphère, sa patte graphique et ses mécaniques de gameplay, pourrait s'apparenter à l'excellente licence Dishonored. Dans ce monde semi-ouvert, l'assassin en quête de vengeance que nous incarnons est amené à utiliser ses capacités spéciales pour parvenir à ses fins. Nous avons par exemple à notre disposition une arbalète pourvue de carreaux empoisonnés et de nombreuses compétences que nous débloquons au fur et à mesure de notre avancée et en l'échange de points d'expérience. Nos aptitudes et notre agilité nous font utiliser la ville, ses sous terrains, ses recoins et sa verticalité à notre avantage pour déjouer les pièges, éviter les gardes et les caméras par exemple. Telle la discipline du parkour, nous pouvons grimper le long des gouttières, sauter de coursive en coursive, jouer à l'équilibriste sur les câbles électriques et fondre sur nos ennemis. Mais les possibilités ne s'arrêtent pas là. Nous possédons, en tant que vampire, des capacités inédites nous permettant de nous dissimuler dans une brume épaisse afin de passer incognito, mais aussi de facultés offensives pour nous débarrasser de nos ennemis.
À votre sang-té
En tant que vampire, toutes ces aptitudes ont un cou (notez le jeu de mots) et tout ne peut se faire sans verser une goutte de sang.
N'oubliez pas la bête, avide de sang, qui sommeille en vous
N'oublions pas d'où nous venons : nous sommes un être de l'ombre, une bête qui, comme beaucoup, doit assouvir ses pulsions. C'est ici que les vegans devront faire un choix, car pour pouvoir avancer, il nous faut régulièrement recharger notre jauge de sang/mana. Embrassons donc la condition de suceur de sang quand cela se fait sentir. Bien qu'il soit possible de se nourrir des rats qui déambulent ci et là dans la ville et les égouts, les victimes humaines ont une bien meilleure teneur en hémoglobine. Pour sûr, nos capacités de vampire sont ici mises à l'épreuve et nous nous plaisons à user de la furtivité pour créer des guet-apens afin d'attraper le cou de nos victimes. Nous disposons d'une compétence permettant de percevoir à travers les murs le coeur palpitant des être vivants, alors pourquoi se priver ?
Vampire: The Masquerade - Justice était attendu et c'est un jeu qui ne décevra pas, malgré son manque de difficulté, une IA faiblarde pour de l'infiltration et peut-être un manque de compétences (nous en faisons vite le tour). Son gameplay offrant de la liberté, ainsi que son atmosphère et sa touche graphique bien léchée devraient séduire les joueurs amateurs d'infiltration tout en leur offrant le choix de procéder de la manière désirée. Le studio nous offre quelque chose de complet, avec une trame narrative convaincante, une bande son magnifique (Jeff Ball) et une atmosphère palpable dans les rues et canaux d'une Venise méconnaissable. L'aventure est parsemée de tout un tas d'anecdotes nous permettant de comprendre le fond de l'histoire, les enjeux et de nous plonger dans la franchise World Of Dakness. L'histoire vous tiendra en haleine pendant sept heures environ et pourront atteindre la dizaine d'heures si vous partez à la chasse aux collectibles, complétez votre arbre de compétences et effectuez les missions annexes. Notez que même si le jeu se veut dynamique, de nombreuses options de confort sont à disposition et nous pouvons remercier Fast travel Games de nous proposer un sous-titrage intégral en français ainsi que des doublages en anglais plutôt réussis.
Pour acheter le jeu sur les divers stores, vous pouvez vous procurer :
- Les diverses approches possibles
- Un monde semi-ouvert
- La bande son
- L'atmosphère très bien retranscrite
- Des décors bien définis
- Sous-titrage français
- L'infiltration
- L'IA et la diversité des ennemis
- Une ville de Venise finalement assez vide
- Un arbre de compétences qui aurait mérité d'être plus fourni