TEST - Warhammer 40,000: Inquisitor - Martyr : pourquoi tant de souffrance ?

Warhammer 40,000: Inquisitor - Martyr, ou Martyr pour les intimes (ou les flemmards) est un hack'n'slash mâtiné d’une bonne dose de RPG, histoire de motiver au maximum les acharnés à jouer encore et encore pour débloquer toutes les compétences des différents arbres proposés.

Si la première dizaine d’heures peut réserver quelques surprises, passé ce stade, les niveaux se suivent et se ressemblent.

À ce sujet : au démarrage de la partie, le jeu demande à choisir parmi trois classes : Croisé, Assassin ou Psyker. Chacun dispose quant à lui de trois sous-classes, qui vont principalement définir les armes avec lesquelles vous allez vous lancer au départ, et l’armure que vous allez posséder. Bon à savoir : tous les arbres d’évolution sont accessibles en cours de partie. Concrètement, rien ne vous empêche d’opter pour une classe au corps-à-corps à la base, pour ensuite monter les compétences de sniper une fois la bonne arme ramassée sur un cadavre.

Enfin, ramassée sur un cadavre, c’est vite dit, puisque vous ne récupèrerez vos gains qu’une fois la mission terminée, sous la forme d’un énorme coffre qui s’ouvre et libère alors tout ce que vous avez amassé durant les dernières dizaines de minutes de jeu. D’un côté, cela fluidifie l’expérience de combat, mais de l’autre, vous n’avez pas la possibilité d’essayer du matériel à la volée.

Pour résumer ce constat multiple : Martyr propose beaucoup de matériel à débloquer, et des embranchements de compétences extrêmement nombreux. Pour tout expérimenter, il vous faudra des dizaines, si ce n’est des centaines d’heures. Mais c’est là que débutent les ennuis : pour en arriver-là, encore faut-il en avoir l’envie et la motivation.

Car Martyr est, dans son ensemble, un jeu terriblement répétitif. D’une part parce que, pour évoluer dans ses missions principales, il faut combler le fossé de niveau entre l’Inquisiteur et les ennemis rencontrés en multipliant les missions secondaires aléatoires. Ça s’appelle le « grind », et c’est vraiment moche, car ça a tendance à gonfler artificiellement la durée de vie ad nauseam. D’autre part, pour ne rien arranger, le level design des différentes missions est très vite répétitif. Si la première dizaine d’heures peut réserver quelques surprises, passé ce stade, les niveaux se suivent et se ressemblent. Et jouer en pilote automatique à un hack'n'slash n’est guère envoutant, il faut bien l’admettre.