TEST - 1954: Alcatraz - La grande évasion du point & click ?
S'évader du Rocher n'a jamais été aussi simple.
Si 1954: Alcatraz ne brille pas par ses décors, la technique n'arrange pas les choses. Si le jeu possède tout de même une ambiance très sympathique, mais sous exploitée, le reste ne suit pas.
Il est facile de comparer 1954: Alcatraz avec un autre jeu d'aventure très bien réussi: Runaway, qui est sorti en... 2003.
Par ailleurs, les animations des personnages sont d'une lourdeur à agacer le plus patient des amateurs de point & click. En plus de se mouvoir de façon bien étrange, comme s'ils glissaient sur le sol, les personnages sont lents, très lents. Même avec des environnements de petite taille, c'est une chose qui ramène le joueur 10 ans en arrière, alors qu'il faut prendre son mal en patience en attendant que Christine ou Joe traverse une pièce entière au ralenti pour pouvoir en sortir. Heureusement, les temps de chargement sont plutôt courts.
Au final, il est facile de comparer 1954: Alcatraz avec un autre jeu d'aventure très bien réussi : Runaway, qui est sorti en... 2003. Un gouffre technique étonnant de la part de Daedalic Entertainement, qui avait habitué les joueurs à mieux que cela. Et encore, ce dernier jeu à une durée de vie beaucoup plus grande !
Les différentes fins promises, au nombre de trois, dépendront de la relation amoureuse entre Joe et Christine, qui varie en fonction de choix faits dans l'aventure, pour changer uniquement la cinématique finale. Une chose qui n'arrivera malheureusement pas à motiver les joueurs à refaire le jeu, même s'il est court. Les habitués des point & click auront du mal à rester bloqués dans l'aventure, et sans se forcer, pourront terminer l'aventure en huit petites heures. Un chiffre bien trop bas pour ce genre de production, même à petit prix.
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