TEST - BRINK : la révolution des FPS ?

Dans un futur assez proche, des hommes tentent une expérience hors-norme en fondant l'Ark, une cité dont le développement durable est au cœur des préoccupations et des mécanismes de fonctionnement. Mais avec la montée des eaux, ils ont été contraints de déplacer la cité flottante qui est alors devenue le refuge pour d'innombrables personnes. La surpopulation a atteint un tel point qu'il fut décidé de séparer l'Ark en deux afin de mieux faire régner l'ordre (diviser pour mieux régner). Depuis, deux camps s'affrontent : la Sécurité et la Résistance qui tente de renverser le pouvoir en place. Cela donne donc l'occasion de faire l'histoire dans les deux camps, et de voir les missions sous un autre angle.

BRINK dispose d'un scénario plutôt intéressant et original, mais qui est malheureusement sous-exploité à l'image de celui de Crysis 2. Les rares avancements et explications de l'histoire proviennent soit des paroles d'un homme lors des chargements, soit des cinématiques totalement inutiles avant chaque mission.

La campagne comporte 6 missions principales, ainsi que deux alternatives, pour chaque camp, ce qui fait un total de 16 niveaux à compléter. C'est bien maigre, surtout que certains ne prennent que quelques minutes pour être terminés. La possibilité de les réaliser avec ou contre ses amis, ou des joueurs inconnus, ajoute un peu de temps de jeu, encore faut-il trouver des gens qui ont eu l'audace d'acheter BRINK.

Un mode Défis est également présent et permet d'en réaliser quatre : des objectifs à la chaîne, un jeu de parcours semblable à celui de Mirror's Edge, une escorte de robots et une défense de base. Le tout sert plus d'entraînement et permet de se familiariser avec les classes, les objectifs et le gameplay. Une bonne initiative qui manque malheureusement encore une fois de contenu et de consistance.

La possibilité de créer des parties personnalisées jouables en local ou en ligne est également un plus, mais il faut, une fois encore, trouver des personnes avec qui jouer.

Du côté de la bande-son, c'est du BRINK tout craché oserions-nous dire. Les sons sortis des cordes vocales des personnages collent bien à leur peau et à l'ambiance générale du jeu grâce à leurs voix caricaturées, mais l'intonation et le jeu d'acteur sont parfois ridicules et poussés à l'excès.

Les bruitages des armes accentuent cette impression d'avoir un pistolet à eau dans les mains, et les musiques sont bien trop rares pour être appréciées.