Dante's Inferno : notre test complet

Au niveau des personnages, nous arrivons sur un terrain plus inégal. Si la réalisation de Dante est sans faille, jouissant d'une parfaite animation et des détails bienvenus, un léger clipping se distingue sur l'ombre de la faux, détail sur lequel nous passons rapidement. Béatrice est agréable à regarder mais un travail légèrement plus poussé sur le modèle physique de cette dernière aurait pu être effectué, même si l'ensemble reste correct. Virgile, accompagnant Dante tout au long de son périple, est également soigné sans non plus atteindre la perfection.

Les trois personnages principaux restent tout de même très soignés tant dans l'animation que dans l'expression des visages.

Enfin, les ennemis ont été particulièrement bien animés et nous découvrons une belle variété d'adversaires tout au long de l'aventure. Chacun étant animé par la Motion Capture (un enfant de 18 mois ayant lui même participé aux prises, une première dans l'industrie multimédia), les déplacements des damnés font plaisir à voir, tant au niveau des oiseaux de malheur que des hérétiques.

En revanche, leurs animations auraient gagné à être plus diversifiées, ce qui implique quelques Quick Time Event peu lisibles et répétitifs. Mais cet aspect n'étant pas sorti toutes les deux minutes, nous passons à travers sans souci.

Au final, c'est un véritable enchantement de traverser toute une variété de décors et de contempler toute l'intensité des profondeurs infernales. Avec brio, les développeurs nous  font passer de  l'ombre à la lumière et du chaud au froid avec une aisance bienvenue qui conforte le joueur dans une sensation d'écrasement dans certains moments, et d'oppression dans d'autres.