Test

TEST Demon Slayer Kimetsu no Yaiba The Hinokami Chronicles 2 : quand l’anime rallume la flamme sur consoles et PC ?

par

Un nouveau jeu Demon Slayer a fait son apparition dans les rayons. Cela donne quoi ?

Un combat qui met le souffle et les doigts à l’épreuve

Le gameplay de Demon Slayer -Kimetsu no Yaiba- The Hinokami Chronicles 2 reste fidèle à l’esprit du manga et de l’anime. Nous avons des combats nerveux, spectaculaires et accessibles, où chaque coup donné ressemble à un passage animé. La prise en main est immédiate, pensée pour que même les joueurs peu familiers avec les productions de ce type puissent s’amuser. Quelques boutons suffisent pour sortir des combos impressionnants, avec des effets visuels qui claquent à l’écran. Cela dit, derrière cette accessibilité se cache une mécanique plus profonde pour les amateurs de baston, avec des timings à maîtriser, des enchaînements spécifiques et l’importance de la gestion de la jauge de souffle.

L’intensité des affrontements prime sur la complexité des mécaniques.

L’équilibre entre simplicité et technicité est bien trouvé, mais nous devons reconnaître que certains joueurs habitués à des titres plus exigeants risquent de trouver le système trop permissif. Les contres, les dashs et les super-attaques offrent une variété bienvenue, mais tout est fait pour privilégier le spectacle plutôt que la précision millimétrée. C’est un choix assumé qui colle parfaitement à l’ADN de Demon Slayer, où l’intensité des affrontements prime sur la complexité des mécaniques.

Ce qui rend la prise en main encore plus savoureuse, ce sont les animations incroyablement fluides des personnages. Chaque combattant a son propre style, sa propre gestuelle et ses techniques emblématiques. Les coups spéciaux reprennent fidèlement les mouvements vus dans l’anime, avec une mise en scène digne d’un épisode. Nous avons presque l’impression de participer directement à un combat de la série, manette en main. La variété des personnages et leurs différences de gameplay permettent d’expérimenter, de trouver son style préféré et de prolonger le plaisir.

En revanche, la répétitivité pointe rapidement le bout de son nez. Les combats, aussi spectaculaires soient-ils, manquent parfois de profondeur à long terme. Les enchaînements finissent par se ressembler, et les affrontements contre l’IA ne présentent pas un grand défi. Le mode histoire ajoute un peu de piment avec ses mises en scène et ses boss plus coriaces, mais le cœur du gameplay reste centré sur des affrontements qui brillent surtout par leur esthétique.

Là où le titre excelle, c’est dans sa capacité à transmettre les sensations de l’anime. Quand une attaque ultime s’enclenche, l’écran se transforme en une véritable fresque animée ; la mise en scène explose, la caméra suit l’action comme dans une cinématique, et la puissance des coups se ressent presque dans nos doigts. C’est grisant et spectaculaire, même si cela laisse parfois une impression de « scripté », comme si le jeu cherchait avant tout à mettre en valeur son esthétique plutôt que de proposer une vraie richesse mécanique.

Nous avons donc un mélange de spectacle visuel et de combats accessibles. Les fans de l’univers sont conquis par la fidélité et l’immersion, mais les puristes de fighting risquent de trouver la profondeur limitée. Une formule qui fonctionne, tant que nous savons ce que nous venons chercher : de l’action fluide, des combats pleins d’énergie, et surtout, la sensation grisante d’être dans la peau de Tanjiro, Nezuko ou Zenitsu, face aux plus grands démons de la série.

Martial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
Me suivre :

Commenter 0 commentaire

Soyez le premier à commenter ce contenu !