TEST Demon Slayer Kimetsu no Yaiba The Hinokami Chronicles 2 : quand l’anime rallume la flamme sur consoles et PC ?

Un menu qui cale, mais pas un banquet

Si nous regardons le contenu de Demon Slayer -Kimetsu no Yaiba- The Hinokami Chronicles 2, il est clair que le jeu fait dans le solide mais sans forcément aller au-delà. Nous avons droit à un mode histoire qui retrace les arcs les plus marquants de l’anime, avec des cinématiques fidèles et des combats mis en scène de manière explosives. C’est plaisant pour les fans, mais l’ensemble reste très dirigiste, sans grande liberté d’action ni véritables surprises côté progression. Les quêtes annexes sont mollassonnes et le titre se contente surtout d’enchaîner les affrontements ponctués de scènes narratives. Un schéma classique, nous nous ennuyons un peu... Cela aurait mérité un peu plus de densité pour tenir sur la longueur.

Des affrontements nerveux et spectaculaires.

Du côté du Versus, la formule reprend les bases solides du premier épisode, avec un roster plus étoffé et des personnages qui apportent chacun leur style de combat. Là, il faut reconnaître que le plaisir est immédiat. Jouer en local ou en ligne offre toujours des affrontements nerveux et spectaculaires, même si l’équilibrage reste perfectible. Le contenu compétitif n’est pas révolutionnaire, mais il reste suffisamment accrocheur pour garder les amateurs de baston sur le ring virtuel.

Le mode « Path of the Demon Slayer » résume rapidement les événements du premier jeu pour les retardataires, même si la formule est un peu trop condensée. À côté, le contenu annexe (missions, quêtes secondaires, mini-jeux, collection de souvenirs et d’objets à débloquer) apporte un minimum de la variété. La durée de vie dépendra beaucoup de l’envie d’obtenir les rangs S et de compléter la galerie, mais entre le mode histoire, les combats en ligne, le multijoueur local et les défis, il y a largement de quoi tenir des dizaines d’heures.

Et outre, difficile de ne pas évoquer la bande-son, véritable moteur émotionnel du jeu. Les musiques reprennent des thèmes puissants et épiques qui collent parfaitement à l’univers de Demon Slayer. Entre les orchestrations dramatiques lors des combats de boss et les morceaux plus doux qui accompagnent les moments narratifs, les mélopées assurent le grand spectacle. Les doublages japonais sont impeccables, portés par les comédiens de l’anime, ce qui renforce encore l’immersion. En revanche, les bruitages manquent parfois de punch, notamment sur certains impacts qui auraient mérité un peu plus de lourdeur pour donner de la puissance aux coups.