TEST - Dragon Ball FighterZ : que vaut la version Switch ?

Ne tournons pas atour du pot, la prise en main de Dragon Ball FighterZ avec les Joy-Con, c'est comme s'amuser avec des cactus piquants à la place des boutons. Ce type de production se joue principalement avec une croix multidirectionnelle (seuls les plus braves s'attardent sur le joystick), et comme les joujoux technologiques de la Switch n'en proposent pas, c'est l'enfer.

Les Joy-Con peuvent dépanner en cas de déplacement, mais lassent rapidement.

Et pour cause, les touches pour exécuter des combinaisons sont trop rigides, des ampoules se forment au niveau du pouce. Mais comment bien prendre son pied ? Soit vous utilisez un adaptateur D-Pad qui se clipse sur la partie adéquate pour éviter de massacrer votre doigt, soit le pad HORI proposant une croix souple et robuste à la fois, soit la manette Pro Controller tout simplement. Les Joy-Con peuvent dépanner en cas de déplacement, mais lassent rapidement.

La partie multijoueur locale, elle, est vraiment excellente. Ainsi, il est possible de relier diverses plateformes entre elles pour s'en donner à cœur joie ou d'user uniquement d'une machine pour se lancer dans des tournois déjantés. En effet, nous pouvons nous plonger dans des batailles à 3 contre 3, avec 6 participants sur un même canapé. Le relais peut être passé à un camarade à tout moment, si ce dernier n'est pas concentré, c'est à mourir de rires. Qui est qui ? Qui fait quoi ? De la rigolade tout le long du combat ; nous vous conseillons de prendre le même personnage dans votre équipe, c'est tellement marrant que vous allez en pleurer.

Les commandes ont été simplifiées si nous utilisons des Joy-Con à l'horizontale. Par exemple, la Super Charge s’exécute en pressant en même temps la gâchette droite et la direction vers l'adversaire, l’Enchaînement du Dragon, en appuyant sur la gâchette gauche et l'orientation souhaitée. Ce n'est pas du tout dérangeant, disons que c'est un coup à prendre, mais une fois le gameplay dompté, il y a de quoi bien s'amuser ; même si rien ne vaut une bonne vieille manette !