Test Switch

TEST DRAGON BALL: Sparking! ZERO, la Switch 1 peine à suivre le rythme, catastrophe !

par

La Team Z revient sur Switch 1… mais cette fois, l’aura scintille un peu moins fort.

Aura faible et textures en PLS

Après avoir fait le beau sur les machines de Sony Interactive Entertainement, de Microsoft et sur PC, DRAGON BALL: Sparking! ZERO revient ici dans une version très clairement bricolée pour tenir sur une machine qui n’a plus vraiment l’endurance nécessaire. Oui, nous retrouvons l’essence du jeu et son système de combat explosif, mais enveloppés dans un portage qui multiplie les concessions techniques et les bizarreries visuelles. C'est jouable ? Cette adaptation ressemble davantage à un exercice de survie technique qu’à un véritable hommage au titre d’origine ? Penchons sur ces questions.

C’est catastrophique...

Visuellement, c’est... tendu. Ne palabrons pas pendant des heures, oui, ça pique les yeux ! Et pour cause, les graphismes de DRAGON BALL: Sparking! ZERO sur Switch 1 trahissent rapidement les limites de la machine. Nous découvrons rapidement que cette version Switch 1 a taillé dans le gras… puis dans les muscles… puis dans les os. Les textures sont sommaires, parfois étonnamment laides, et les environnements semblent avoir été allégés à l’extrême. Avec moins d’éléments dans les décors et des effets visuels (aura, ki, lumière) supprimés, l’ensemble perd énormément de sa personnalité. L’aliasing est bien présent, la résolution est basse, et certains décors ont même été modifiés pour réduire la charge graphique. Résultat ? Nous avons là un rendu global terne, qui rappelle plus un fan game mal optimisé qu’une sortie officielle d’un blockbuster.

La version Switch 1 est à gauche (facile à deviner...)
  

La destruction dans les environnements, élément autrefois spectaculaire de la série, est un point qui fait rire (ou pas). C’est catastrophique... Les bâtiments ne s’effondrent pas, ils disparaissent simplement, comme par magie, et la cohérence de la mise en scène en prend un coup. L’aliasing est très visible, et la résolution basse accentue les textures simplifiées et les transitions étranges entre les scènes. Chaque passage en mode TV révèle ces limites, tandis que les temps de chargement un peu longs brisent encore davantage l’immersion. Cette version semble avoir été conçue uniquement pour tenir techniquement sur Switch 1, au détriment du spectacle visuel. Bref, ça fait mal…

Martial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
Me suivre :

Commenter 0 commentaire

Soyez le premier à commenter ce contenu !