TEST Hell Is Us : un plaisir de se perdre en enfer ?
Un jeu qui ne vous prend pas par la main, ça existe encore ? Il est temps de répondre à cette question.
Il faut sortir son cerveau du mode veille…
Parlons peu, parlons bien, alors le gameplay de Hell Is Us, ça donne quoi ? Eh bien il repose sur une approche volontairement épurée. Pour faire simple, pas de carte, pas de marqueurs, pas de GPS pour nous tenir la main. L’exploration est la clé, et c’est à travers l’observation des environnements, des repères visuels et de notre propre sens de l’orientation que nous progressons. Ce choix radical change la dynamique habituelle des jeux d’action-aventure. Ici, avancer demande de la curiosité, mais aussi une certaine patience, car chaque détour peut soit déboucher sur une découverte fascinante, soit sur une impasse frustrante. Avoir le sens de l’orientation est donc important !
Prenant !
Ce minimalisme assumé s’étend également à la progression. Pas de véritable montée en puissance classique, pas d’arbres de compétences tentaculaires, pas d’améliorations faramineuses d’équipement... Le héros ne devient pas un demi-dieu, il reste vulnérable tout au long de l’aventure. Le sentiment recherché est clair, nous faire ressentir la fragilité face à l’inconnu. C’est une approche qui divisera, entre ceux qui apprécieront la cohérence de ce choix et ceux qui espéraient davantage de récompenses tangibles.
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