TEST Kirby Air Riders : le retour survitaminé d’un mythe sur Switch 2
Kirby s’invite à nouveau sur la grille de départ et... ça secoue !
Le chaos en guise de carburant
Le gameplay de Kirby Air Riders repose avant tout sur une sensation de vitesse pure, pensée pour nous propulser constamment vers l’avant. La prise en main reste volontairement simple, presque minimaliste, avec un système de pilotage qui privilégie le feeling plutôt que la précision millimétrée. Nous glissons, nous driftons, nous absorbons l’énergie de l’air ambiant pour maintenir notre allure, et le jeu nous pousse sans cesse à optimiser nos trajectoires. La philosophie est claire, plus nous maîtrisons la physique particulière des Air Riders, plus la course devient fluide et naturelle. Et quand tout s’aligne, quand les virages s’enchaînent façon ruban de soie et que les accélérations s’empilent dans un vacarme coloré, la sensation est grisante.
Explosif, fun, généreux.
Cet opus reprend donc la philosophie du premier épisode en simplifiant volontairement la prise en main. Le bolide avance tout seul, nous freinons pour gérer les virages, nous chargeons la Pression pour relâcher un turbo, nous agitons le stick pour une toupie agressive et nous lançons une attaque spéciale quand la jauge est pleine. C’est simple... en théorie. Parce qu’en pratique, tout est si rapide, si nerveux, si explosif que les premiers tours ressemblent davantage à un baptême du feu.
Cependant, cette richesse s’accompagne aussi de quelques frustrations inhérentes au chaos général du terrain. Les impacts imprévisibles, les ralentissements soudains dus aux effets visuels envahissants, les boosts qui se déclenchent un peu trop vivement et les collisions parfois capricieuses peuvent ruiner une course en un clin d’œil. Kirby Air Riders adore semer le désordre, parfois au détriment de la lisibilité et de la maîtrise. Nous avons beau aimer l’énergie folle de cette prise en main, nous avons parfois l’impression de subir autant que de jouer, surtout lorsque la vitesse et les effets tapageurs prennent le dessus sur la précision du pilotage. Oui, cela reste explosif, fun, généreux, mais aussi un brin anarchique ; pour le meilleur comme pour le chaos total.
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