TEST - Mass Effect 2 : vers l'infini et au-delà

Sorti il y a plus d'un an sur Xbox 360, Mass Effect 2 était à l'époque une pointure au niveau des graphismes. Une fois sur notre console, le titre est toujours largement satisfaisant, mais n'arrive tout de même pas à égaler les hits graphiques qui ont fait la renommée de la PlayStation 3. Si les visages humains sont pour la plupart assez disgracieux et imparfaits, ce n'est pas le cas des races extraterrestres aux traits travaillés et réalistes. De même, les décors sont d'une qualité et d'une richesse incomparable. Observer au loin est un vrai plaisir tant la beauté est au rendez-vous.

Les lieux sont également assez variés, et les quelques grosses cités sont pleines de nostalgie et de références. Ainsi, l'atmosphère d'Omega n'est pas sans rappeler la planète Mars de Total Recall, tandis que la Citadelle de nuit fait largement penser à Coruscant dans Star Wars. Certains endroits assez inattendus, comme une discothèque où un vendeur de nourritures terriennes vient même s'incruster dans quelques planètes. Par ailleurs, si dans leur globalité les textures sont convaincantes, certaines, pour une raison inexplicable, sont tout bonnement hideuses, mais heureusement à de très rares occasions. Nous regretterons également que les contours de certains objets en mouvements, personnages ou autres, soient quelque peu pixélisés, et que les temps de chargement soient légèrement trop longs.

Bioware nous avait parlé de l'utilisation du moteur graphique du troisième volet pour cette version PS3, mais nous sommes devant une simple amélioration de celui utilisé pour la Xbox 360 ou PC. C'est un poil au-dessus au niveau des textures et de la luminosité, mais la différence n'est pas si flagrante.

Les vraies cinématiques sont rares, mais de qualité, et sont à chaque fois accompagnées de thèmes sonores dignes des meilleurs longs-métrages du genre. Ajoutant un côté cinématographique à ces séquences, la bande-son est tout ce qu'il y a de plus satisfaisant. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas du doublage français, qui, s'il s'avoue en général contentant, ne colle pas toujours aux mouvements labiaux et manque parfois d'intensité lors de situations critiques. Mais sur une majeure partie, la synchronisation et le ton sont tout de même au rendez-vous. Le doublage anglais privilégie en plus des voix des acteurs ayant été modélisées pour le jeu, comme la ravissante Miranda, alias Yvonne Strahovski, aperçue dans la série Chuck.

Il y a également plusieurs problèmes de synchronisation des bruitages qui arrivent parfois deux ou trois secondes après une explosion par exemple. Le problème est ponctuel, mais s'avère tout de même assez gênant quand il est rencontré.