Aliens Vs Predator : notre test complet

Si les développeurs ont fait l'effort de nous offrir une jouabilité propre à chaque personnage, les mécanismes de jeu présentés dans Aliens vs Predator paraissent assez inégaux. Il faudra toujours quelques minutes avant d'appréhender le gameplay propre à chaque type de jeu.

En effet, si nous ne pourront pas reprocher aux développeurs de nous laisser une évolution classique lorsque nous entrons dans la peau d'un pauvre humain armé de son fusil et sa petite lampe , nous ne pouvons qu'émettre quelques réserves lorsque nous prenons en main les deux chasseurs.

En comparaison avec les épisodes sortis à la fin des années 90, nous découvrons que le gameplay a été limité pour ce passage sur consoles Haute Définition. Ainsi, bien que le Predator propose une progression intéressante en matière de furtivité, nous tombons vite dans un système redondant consistant à isoler une victime avant de fondre sur elle pour l'éliminer en toute discrétion. Les deux modes de vision disponibles et les armes secondaires (lance, disque, canon plasma, mines) ne sont pas suffisamment exploités pour diversifier l'aventure.

Concernant l'Alien, la jouabilité ainsi que l'histoire du personnage ont également été allégées. Par exemple, il nous est impossible de prendre le contrôle de notre Xenomorphe dès l'éclosion, contrairement à Aliens versus Predator 2 (2001) qui nous laissait le plaisir de passer de l'état de Facehugger à celui d'Alien.

Par la suite, la prise en main est particulièrement pénible au début : les actions possibles sont parfois effacées par la vitesse de déplacement du personnage et il nous arrive souvent de ne plus savoir où nous sommes par rapport à l'environnement. Néanmoins, une fois que nous avons mentalement intégré la possibilité de grimper sur toutes les surfaces (murs, plafonds etc.) nous prenons un malin plaisir à évoluer aux cotés de la créature.