TEST - Sherlock Holmes: The Devil's Daughter - Le diable est dans les détails
Sherlock Holmes: The Devil's Daughter : Deux ans après Crimes & Punishments, Sherlock enfile à nouveau sa veste pour de nouvelles affaires qui impliquent notamment sa fille adoptive Kate.
Pour sa huitième aventure chez Frogwares, Sherlock Holmes doit gérer un nouveau personnage : Kate, sa fille adoptive.
Elle est au cœur du scénario de Sherlock Holmes: The Devil's Daughter, premier épisode à être exclusivement dédié à la nouvelle génération de consoles et aux PC. Ce fil rouge est néanmoins entrecoupé d'affaires majeures et sombres que le détective et son ami Watson devront résoudre, à travers un tas d'énigmes et de séquences utilisant des systèmes de jeu variés. La recette de la série a-t-elle cependant été suffisamment renouvelée pour susciter l'intérêt ? La réponse dans notre test !
Commençons par la première chose que nous remarquons en lançant le jeu : ses graphismes. Oui, The Devil's Daughter est bien un jeu de dernière génération, avec des quartiers entiers à visiter, des lieux riches et détaillés à analyser, et des personnages bien modélisés. Oui, juste bien, car du côté des protagonistes, il y a quand même un manque de soin et de finition, notamment au niveau des animations faciales et des mouvements labiaux, ce qui nuit quand même beaucoup à l'immersion. Il en va de même pour les mouvements du corps lors des scènes plus dynamiques, un peu hachés et raides. Le pire reste cependant des défauts d'affichage, avec des textures qui mettent du temps à s'afficher, des éléments de décor qui traversent l'écran, et surtout d'impardonnables problèmes de framerate et de tearing.
Le titre s'évite souvent les complications techniques au détriment de la qualité narrative.
Autre chose qui frappe dès le début : le doublage français. Au-delà d'une désynchronisation labiale évidente et dérangeante, le jeu d'acteur n'est pas toujours très convaincant, pas forcément par faute d'énergie ou d'implication, mais plus par un ton souvent peu juste et des voix qui semblent trop détachées de l'environnement en termes d'effets sonores. Pour le reste, quelques ritournelles et bruitages font le travail, mais rien de mémorable à ce niveau-là.
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