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TEST - Sherlock Holmes: The Devil's Daughter - Le diable est dans les détails

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Sherlock Holmes: The Devil's Daughter : Deux ans après Crimes & Punishments, Sherlock enfile à nouveau sa veste pour de nouvelles affaires qui impliquent notamment sa fille adoptive Kate.

Pour décider de notre suspect définitif, il faut ainsi choisir les conclusions que nous faisons avec chaque indice, pour relier celles-ci et faire sortir une cible idéale à nos déductions. La partie intéressante est que nous pouvons accuser n'importe lequel des protagonistes de l'affaire si nous le désirons, raccourcissant ainsi parfois l'enquête. Mais des fois, même avec toutes les preuves sous les yeux, il faut vraiment parvenir au bon raisonnement sous peine de se tromper et accuser un innocent : et s'il est innocent, vous ne le saurez qu'après avoir choisi de le condamner ou de l'absoudre, sans retour arrière possible. Nous avons donc vraiment le sentiment d'avoir un pouvoir, même limité, sur l'issue des évènements, et c'est très appréciable.

Le tableau n'est pas encore parfait, mais les efforts se font remarquer.

Globalement, le récit se veut d'ailleurs très bien ficelé, avec des affaires passionnantes, bien que parfois dotées d'évènements tirés par les cheveux. Mégalomanie, cruauté, pauvreté, vengeance, maladie et autres facteurs humains sont aussi dépeints au fil de l'expérience, parfois sans filtre, pour une histoire sombre qui n'est pas à conseiller aux plus jeunes. L'histoire joue aussi parfois habilement avec le fantastique pour nous faire douter jusqu'au bout : certaines conclusions en satisferont certains et en décevront d'autres, mais elles ont le mérite d'être originales ou bien amenées. Les personnages sont intrigants, à commencer par Holmes, et sont dotés d'une personnalité dont les différentes couches s'ajoutent avec cohérence et sans facilité ou retournement de situation trop rapide.

Quatre affaires majeures doivent être résolues, avec une cinquième de quelques minutes qui semble là juste pour le bilan comptable, et surtout une conclusion sur le fil rouge de l'aventure. La fille adoptive de SherlockKate, est en effet de retour à la maison suite à la fermeture temporaire de son pensionnat, mais ses démons du passé vont vite ressurgir. Le suspense autour de cette histoire tient ses promesses, et est bien dilué au travers des missions. Dommage qu'une partie du mystère soit levé avant la conclusion, mettant une grosse partie de la vérité sous les yeux de Holmes et nous donnant presque envie de lui crier dessus pour qu'il agisse face à cette évidence.

Mine de rien, ce genre de gros points de détails empêchent la totale immersion dans le scénario. À noter tout de même un bel effort sur la mise en scène par rapport au précédent épisode : meilleures idées de plan, moins de coupures abruptes en fin de passages importants, scènes d'action qui prennent plus leur temps, davantage de vie et de moments du quotidien qui aident à l'identification... Le tableau n'est pas encore parfait, mais les efforts se font remarquer, ou plutôt les défauts se font oublier, ce qui est une bonne chose.

Commenter 1 commentaire

Kid - Loco
J'y ai joué cet semaine, le jeu n'est pas lassant du tout, une jouabilité qui est original, ses deux points noirs sont les graphismes mais pardonnable car c'est un petit studio et le doublage français (la plupart des voix est interprété comme un débutant) mais le jeu ne mérite pas 13/20 mais plutot 15/20 car ce n'est pas un studio AAA donc si c'était ubisoft ou EA par exemple qui l'aurait fait , j'aurai mis 13/20.
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