TEST - Sherlock Holmes: The Devil's Daughter - Le diable est dans les détails
Sherlock Holmes: The Devil's Daughter : Deux ans après Crimes & Punishments, Sherlock enfile à nouveau sa veste pour de nouvelles affaires qui impliquent notamment sa fille adoptive Kate.
Pour décider de notre suspect définitif, il faut ainsi choisir les conclusions que nous faisons avec chaque indice, pour relier celles-ci et faire sortir une cible idéale à nos déductions. La partie intéressante est que nous pouvons accuser n'importe lequel des protagonistes de l'affaire si nous le désirons, raccourcissant ainsi parfois l'enquête. Mais des fois, même avec toutes les preuves sous les yeux, il faut vraiment parvenir au bon raisonnement sous peine de se tromper et accuser un innocent : et s'il est innocent, vous ne le saurez qu'après avoir choisi de le condamner ou de l'absoudre, sans retour arrière possible. Nous avons donc vraiment le sentiment d'avoir un pouvoir, même limité, sur l'issue des évènements, et c'est très appréciable.
Le tableau n'est pas encore parfait, mais les efforts se font remarquer.
Quatre affaires majeures doivent être résolues, avec une cinquième de quelques minutes qui semble là juste pour le bilan comptable, et surtout une conclusion sur le fil rouge de l'aventure. La fille adoptive de Sherlock, Kate, est en effet de retour à la maison suite à la fermeture temporaire de son pensionnat, mais ses démons du passé vont vite ressurgir. Le suspense autour de cette histoire tient ses promesses, et est bien dilué au travers des missions. Dommage qu'une partie du mystère soit levé avant la conclusion, mettant une grosse partie de la vérité sous les yeux de Holmes et nous donnant presque envie de lui crier dessus pour qu'il agisse face à cette évidence.
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