TEST - The Witch and the Hundred Knight : jouer les méchants, c'est plaisant

Vous débutez votre périple dans la peau d'une petite créature nommée The Hundred Knight. En tant que chevalier, vous servez les ordres d'une étrange sorcière à l'allure plutôt sexy et courtement vêtue. Cette jolie demoiselle ; qui n'est autre qu'une cruelle sorcière détestant par-dessus tout que quiconque l'appelle autrement que Metallia ; n'a qu'un but dans la vie : étendre sa domination du royaume d'Amataya tout en voulant réduire en poussière sa plus grande rivale, la sorcière des bois. Vous, vous incarnez donc le valeureux chevalier prêt à tout pour accomplir le rêve de votre maîtresse. Et pour ce faire, vous allez partir à la recherche de piliers à activer afin de prendre possession de chaque zone.

Dès les premiers instants, l'esthétique des personnages et les dialogues bourrés d'humour nous mettent dans l'ambiance et nous rappellent qu'il s'agit bien de Nippon Ichi aux commandes de ce The Witch and the Hundred Knight.

Dès les premiers instants, l'esthétique des personnages et les dialogues bourrés d'humour nous mettent dans l'ambiance et nous rappellent qu'il s'agit bien de Nippon Ichi aux commandes de ce The Witch and the Hundred Knight. Les premiers pas effectués dans le royaume nous promettent bien des péripéties rocambolesques et c'est pour cela que nous aimons les productions provenant de ce studio.

The Witch and the Hundred Knight offre des graphismes en cel-shading plutôt jolis et plaisants au premier coup d'œil, mais pas particulièrement folichons non plus. Un brin d'aliasing pointe constamment le bout de son nez sans pour autant être particulièrement gênant. Là où le titre dévoile ses faiblesses, c'est sur la visibilité de l'action à l'écran. Entre les effets en tous genres et les éléments du décor, notre œil est souvent agressé, à tel point qu'il nous arrivera souvent d'avancer "à l'aveuglette". De plus, les maps étant peu diversifiées et variées, seuls les férus de 100 % trouveront un intérêt à refaire chaque zone du jeu.

Toutefois, même si The Witch and the Hundred Knight souffre d'un manque de renouvellement dans ses graphismes, le charisme et l'esthétique des différents personnages en fera sourire plus d'un. À côté de cela, là où la production marque un grand nombre de points, c'est dans sa bande-son. Tout d'abord, vous avez la possibilité d'opter soit pour les voix anglaises, soit pour les japonaises - bien évidemment nous vous conseillons la seconde option qui s'avère bien plus immersive. Les dialogues sont sublimés par des musiques collant parfaitement à l'ambiance, avec de jolies chansons nippones typiques des productions de Nippon Ichi.

Comme à l'accoutumée avec les titres de Nippon Ichi, The Witch and the Hundred Knight ne déroge pas à la règle et vous en aurez pour votre argent au niveau de la durée de vie. Si les textes en anglais ne vous rebutent pas, n'ayez aucune crainte, vous ne lâcherez pas ce jeu en cours de route tant l'envie de savoir ce que réserve la jolie Metallia se fait ressentir à chaque partie.