La surprise du chef.
Annoncé en même temps que Batman: Arkham Origins (un peu à la surprise générale), Batman: Arkham Origins Blackgate a tout pour se nicher dans l’ombre de l’opus de salon. Mais en fait, il possède tous les ingrédients pour créer la surprise sur PSVita et 3DS. Et vous allez très vite comprendre pourquoi le chevalier noir peut aussi tenir son rang dans une poche.
Concrètement, Batman Arkham: Origins Blackgate est la transposition du gameplay des Arkham à la sauce 2,5D. En d’autres termes, il reprend les éléments ayant fait le succès de la recette, à commencer par le système de combat qui en a inspiré tant d’autres depuis sa naissance. Nous avons donc droit aux mêmes mouvements et combos (attaques, contres), en beaucoup moins rapide et avec un aspect un chouïa plus beat them all (plus d’ennemis arrivant par vague). Le feeling est assez proche de ce que nous connaissons sur PlayStation 3, Xbox 360 et Wii U, ce qui n’est pas pour déplaire.
En outre, les phases d’infiltration avec les gargouilles sont bel et bien présentes. Nonobstant le fait qu’elles soient un peu plus bordéliques, elles prouvent que ce spin-off portable ne fait pas de concession. L’idée est simple : fournir une expérience des plus complètes, afin que les fans puissent rassasier leurs envies d’incarner Batou. Ce dernier n’est d’ailleurs pas venu les mains vides, puisque le scanner est également de la partie. Pour l’utiliser, il suffit de rester appuyer sur l’écran tactile. Cela fera apparaître les points importants du décor (les mécanismes à déclencher ensuite via le batarang, entre autres). D’aucuns pourront penser que le pavé arrière aurait été un choix plus judicieux. Soit.
Côté habillage, force est de constater que Batman: Arkham Origins Blackgate envoie du lourd. Non content d’offrir une modélisation du super-héros quasi similaire aux autres Batman Arkham, il se permet le luxe de transcender la 2,5D avec des caméras dynamiques, une technique propre et une forme chatoyante (mention spéciale aux cinématiques façon comics animés). En effet, elles se jouent des plans et des changements de direction pour travailler sur la profondeur et éviter le simple scrolling horizontal plan-plan, justement. C’est d’autant plus appréciable que la démo présentée nous demandait d’avancer très rapidement (enfin, ce Batou est assez lent), accompagnée par une Catwoman toujours aussi sexy.
En conclusion, le jeu développé par Armature a tout pour plaire et s’apparente à bien plus qu’un simple faire-valoir s’appuyant sur une licence forte pour vendre. À l’instar d’un certain Castlevania: Lords of Shadow – Mirror of Fate, il s’avère être un spin-off bien conçu et adapté intelligemment à son support. Sans compter qu’incarner Batman, c’est quand même le panard.
, certes ce jeu à l'air plaisant mais à prendre avec des pincettes je pense aprés wait and see