Test
Vignette head Dishonored

TEST - Dishonored : appelez-le maître Corvo

par

Dishonored : Et prenez rendez-vous avec lui. Cela vaut le détour.

La peste – développée par les rats - fait rage à Dunwall… Le pouvoir politique ne sait plus quoi faire. À tel point qu’il n’hésite pas à envoyer le protecteur de l’Impératrice faire l’émissaire auprès des autres nations. À son retour, le dénommé Corvo croyait être l'oiseau à qui tout le monde manquait. En fait, il s’est transformé en corbeau que tout le monde chasse, car plongé dans un complot qui le dépasse. Accusé à tort d’avoir occis celle à qui il a voué sa vie, il est condamné à la peine maximum. Parallèlement, les vrais instigateurs prennent le contrôle… Fort heureusement, au travers d'un groupuscule prénommé les Loyalistes, Corvo va avoir droit à sa vengeance, tout en levant le voile sur la Vérité qui l’a fait passer de la lumière à l’ombre.

Dishonored conjugue le beau au temps de l'imparfait.

vignette-head-dishonoredPour faire simple, le scénario de Dishonored comporte son lot de suspense, de trahison, de personnages douteux et de rebondissements. Pour autant, il se situe dans l’archétype de l’histoire du bouc émissaire fidèle jusqu’à la moelle et trahi, devenant alors une machine à tuer guidée par une vendetta que rien n’arrêtera. Comme toujours dans ce genre d’histoire, il y a un personnage qui rend le héros humain. Ici, il se prénomme Emily et n’est autre que la fille de feu Impératrice. Proche de Corvo, la petite le rend attachant et ô combien charismatique. Pourtant, personne ne sait à quoi il ressemble…

Dishonored_22-08-2012_head-3Corvo est l’assassin par excellence, dans sa plus simple expression. Muet et sans visage, il incarne pleinement la mort. À la fois silencieuse et rédemptrice. Son masque métallique arbore un crâne macabre et froid et ses actions sont aussi tranchantes que l’acier. En revenant de l’Enfer, Corvo est devenu maître Corvo implacable, faisant pleuvoir les corps comme une pluie tropicale. Ses pas résonnent comme le tic tac d’une horloge. Au déclenchement de la bombe à retardement, tout s’achèvera. Pas avant.

Graphiquement, Dishonored fait énormément penser à une peinture inachevée. Laquelle conjugue le beau au temps de l’imparfait. Ainsi, si certaines textures sont grossières, si les écueils techniques ne manquent pas (tearing, aliasing, clipping), si une poignée d’animations apparaissent quelconques… absolument rien ne peut empêcher d’apprécier l’énorme travail artistique d’Arkane Studios. Fort de ses multiples inspirations, le jeu se permet de mélanger des éléments hérités de la Renaissance - relents aristocratiques - avec d’autres teintés de fantastique (sciences occultes) voire de science-fiction (course à la technologie). Pour autant, rien ne dénote dans cet univers. Et alors que la Cité se meurt, il y a une identité et de la vie dans ce qui se trame à l’écran.

Dishonored_22-08-2012_screenshot-2

Commenter 11 commentaires

Dan032
Il n'y a pas de quêtes secondaires comme dan Skyrim ? La durée de vie est seulement la mission principale ?
Parce que Skyrim avec toutes ses quêtes avait de bonnes centaines d'heures...
Signaler Citer
Avatar de l’utilisateur
Arquion
une dizaine d'heure pour la quete principal, et le un peu moins du double pour les quetes secondaire, mais si tu veux avoir 100% a chaque "mission" faut trouver toutes les runes, charmes d'os, et surtout toutes ce qui rapporte d l'argent (comme les objets, et les pieces) et cela peut etre un peu plus long.

mais le titre offre plusieurs fins (dit par mediagen), et surtout tu as vraiment la possibilté d'aborder les missions par différent moyens.
Signaler Citer