TEST - Enslaved: Odyssey To The West

Graphiquement, Enslaved fait bien plus que simplement tenir la route.

L'ambiance post-apocalyptique nous offre une nouvelle vision de New York au cours de la première partie de l'aventure. Buildings gigantesques, monuments effrités, herbe verdoyante et personnages travaillés, rien n'est laissé au hasard, tout est travaillé, de la tête au pied, du sol au plafond, si ce n'est la coupe de cheveux improbable de Monkey parfois pixelisée. Il nous est arrivé de nous arrêter quelques instants pour apprécier pleinement l'environnement, et nul doute que ce sera également votre cas. Les textures sont de qualité et criantes de vérité, mais mettent de temps en temps quelques courtes secondes avant de s'afficher.

En revanche, plus compliquer à accepter, notre protagoniste s'est offert à une ou deux reprises des libertés en disparaissant totalement de notre écran lors de cut-scenes, un problème dérangeant et difficile à justifier. Des soucis de caméra mal cadrée assez gênants bien que très ponctuels viennent légèrement noircir un tableau pourtant bien lumineux. À l'image de tout le jeu, la qualité graphique est donc imparfaite.

Pour ce qui est de la bande-son, pas besoin de tergiverser bien longtemps, elle vous fera tout simplement voyager durant toute la durée de l'aventure. À la fois lyrique, poétique et puissante, parfois posée, parfois dynamique, elle est tout à fait adaptée aux différents univers, rebondissements et collent parfaitement aux séquences de jeu. Mais une fois encore, des défauts viennent tout de même nuire à une qualité pourtant bluffante.

Lors de certains dialogues, les doublages français sont convenables mais malheureusement le volume est tout ce qu'il y a de plus mal géré, les bruits environnants couvrant leurs paroles alors que la scène est très calme. Pire encore, durant plusieurs combats, il nous est même arrivé de n'entendre plus aucun bruitage, laissant toute la place à la musique, un problème technique assurément non voulu.