TEST - Gran Turismo 6 : l'ancienne gloire de la simulation est de retour

Là où Gran Tursimo 6 excelle, c'est dans sa conduite qui est, bien évidemment, l'élément le plus important dans un jeu de course et qui l'est d'autant plus dans un titre orienté simulation. Sans pour autant évoluer, ce dernier épisode maintient ses bases, qui ont toujours été excellentes. La conduite est précise, un chouïa plus qu'avant et chaque faute est sanctionnée plus sévèrement. Il s'agit de bien réfléchir avant de s'engager dans un virage sous peine de se voir expulser du circuit.

Malheureusement durant les premières heures de jeu l'IA n'est pas foncièrement redoutable.

Comme nous l'avions mentionné plus tôt, les conditions météorologiques ont une influence directe sur le gameplay. En effet, il faudra s'adapter au temps sous peine de se retrouver rapidement dans les dernières positions. Lorsqu'il pleut ou que la piste est humide, il sera beaucoup moins aisé de rouler et il faudra donc se montrer particulièrement prudent. Le soleil, quant à lui, empêche de voir la route durant quelques secondes. Pour sûr, il faudra prendre en compte la météo avant d'entamer une épreuve, afin d'adopter la meilleure conduite, mais aussi pour adapter l'équipement, comme les pneus.

Dans ce Gran Turismo 6, Polyphony Digital a implémenté des circuits inédits, ainsi qu'un certain nombre de voitures supplémentaires, ce qui ramène à environ 1 200 bolides et 38 pistes, un contenu tout bonnement impressionnant. Les voitures ne pourront qu'être achetées neuves in-game puisque le marché de l'occasion a disparu. Pour les plus impatients d'entre vous, le système de micro-paiement permet d'acquérir des crédits contre de l'argent réel afin d'acheter ses bolides favoris beaucoup plus vite. Ce système divise déjà de nombreux joueurs, certains trouvant ces micro-transactions inutiles ou même de trop (comme c'est le cas pour Forza Motorsport 5). Il faut tout de même l'avouer, certaines voitures - en argent réel - sont vendues à des prix frisant le ridicule tellement ils sont élevés, mais rassurez-vous, ces véhicules ne sont pas obligatoires, mais simplement en supplément. Pour revenir aux circuits, même si certains vous paraîtront faciles aux premiers abords, la plupart des virages sont assez sournois et les nouveaux joueurs devront sans doute s'y reprendre à plusieurs fois afin de maîtriser la piste et ainsi remporter l'or. Mais même si la conduite s'est améliorée dans cet épisode et même si les différents circuits sont assez techniques, un point en particulier en rebutera plus d'un : l'intelligence artificielle. Malheureusement, durant les premières heures de jeu, l'IA ne s'avère pas foncièrement redoutable et vous réussirez à finir les épreuves sans grande difficulté. À contrario, elle devient bien plus intéressante à partir du Permis S et les courses en deviennent beaucoup plus excitantes.

Nous regrettons donc un léger manque de dynamisme à l'ensemble et une intelligence artificielle assez frustrante. Vos adversaires n'hésitent pas à vous rentrer dedans presque comme si vous n'existiez pas et il vous arrivera alors de vous retrouver hors circuit alors que vous preniez tranquillement un virage, tout simplement parce qu'un véhicule vous aura foncé dessus par-derrière. Les moins passionnés s'énerveront assez vite, mais heureusement ces soucis deviennent moins importants dès l'obtention du Permis S.