TEST - Last Rebellion : un RPG hors du commun ?

Quand nous pensons à un jeu de rôle, nous pensons forcément à de longues heures devant notre écran, le tout accompagné d’un monde vaste et étendu. Mauvaise pioche !

Last Rebellion est du genre court pour un jeu de ce genre, très court même. Si nous enlevons les fameuses cinématiques utilisant des artworks, nous n’avons pas grand-chose à faire à part suivre l’histoire. Dans un monde linéaire, nous nous conformons à un chemin quelque peu prédéfini où il est souvent impossible d’éviter un ennemi. Chaque adversaire rencontré réapparaît au bout d’un certain temps, une fois celui-ci achevé. Sans cela, le jeu se bouclerait encore plus vite. Vous voulez une heure approximative ? Les fous furieux de la gâchette verront le générique final au bout d’une quinzaine d’heures, le tout en débloquant la totalité des trophées et accomplissant la plupart des missions. Les autres, un peu moins d’une vingtaine d’heures devrait suffire.

Niveau bande-son, quelle surprise nous avons eue lors de l’introduction, d’entendre l’un des plus grands chanteurs de l’animation nippone, mais aussi des jeu-vidéo. Nous parlons du spectaculaire Hironobu Kageyama (NDLR : générique de Dragon Ball Z entre autres) qui nous en a mis plein les oreilles. Pour ce qui est du jeu en lui-même, le peu des mélodies que nous avons écoutées colle avec l’ambiance de Last Rebellion. Cependant, elles peuvent paraitre répétitives par moment. Le doublage, quant à lui, est entièrement en anglais (NDLR : y compris les sous-titres). Un supplice pour les tympans si vous êtes allergique à la langue de Shakespeare dans un jeu vidéo.

Encore une fois, comme pour les graphismes, la durée de vie n’a pas su nous charmer. Heureusement que la chanson d’introduction a su susciter notre intérêt au niveau sonore.