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TEST - Marvel vs Capcom 3: Fate of Two Worlds

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Après un énigmatique Tatsunoko vs Capcom sur Wii rafraîchissant, mais qui a laissé de marbre les profanes du studio d'animation, Capcom se décide enfin à sortir une vraie suite.

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Ahhh, les crossovers... Certainement ce que les Comics ont pu apporter de mieux comme concept aux jeux vidéo. Effectivement, l'idée du crossover nous vient tout droit de ces fameuses bandes dessinées américaines qui ont permis de réunir ou d'opposer des grandes figures des labels Marvel, DC ou Valiant. Nous pouvions alors découvrir la plus puissante des alliances de super héros dans Marvel Super Heroes ou admirer le carnage d'un affrontement entre le Mask et le taré Lobo.

Dans le monde impitoyable des jeux vidéo, deux studios se livraient depuis bien longtemps une bataille sans merci. Dans le coin rouge, nous avions le respectable SNK, label à l'origine de grands noms du jeu de combat tels que Fatal Fury, Art of Fighting ou Samurai Showdown. Dans le coin bleu, se terrait l'insubmersible Capcom, énorme fabrique à l'origine de l'increvable série des Street Fighter qui a tellement connu de déclinaisons qu'il serait impossible de n'en garder qu'une seule pour qualifier la saga tout entière. Durant de longues années, ces deux concurrents n'évoluaient pas sur les mêmes consoles de salon (SNK a voué une fidélité sans limites à la Neo-Geo tandis que Capcom mangeait à tous les râteliers) mais se retrouvaient immanquablement sur les bornes d'arcade et c'est ce qui alimentait leurs affrontements. Lorsque SNK envoya une belle pique dans le flanc de Capcom grâce à Art of Fighting qui fut le premier jeu de combat à proposer des "super attaques", Capcom répliqua avec une nouvelle version de Super Street Fighter II labellisée Turbo qui inclura le même aspect de gameplay légèrement différent puisqu'il ne s'agissait pas d'une nouvelle attaque, mais bien d'une attaque spéciale comme un hadoken, mais qui blessait à plusieurs reprises. Grâce à une meilleure accessibilité du gameplay et peut-être une guerre de charisme remportée par Capcom, Street Fighter avait les faveurs du public.

SNK se devait d'innover et porta une nouvelle estocade puissante grâce à The King of Fighters, historiquement le premier crossover de personnages de jeux de combat. Cette très lourde attaque permit à SNK de non seulement rester dans la course, mais en plus de revenir au niveau de popularité de Capcom. N'appréciant guère se faire coiffer au poteau par son opposant, Capcom développa sa contre-attaque en mettant au point sa nouvelle carte système de borne d'arcade pour frapper un grand coup : la CPS-2. Sur cette nouvelle carte mère, Capcom dévoila tout son potentiel de talentueux développeur de jeux de baston avec celui qui ouvrit la voie au nouveau style graphique de la firme, Street Fighter Alpha (Zero en japonais) ainsi qu'un jeu de combat dédié à un grand label américain, X-Men Children of the Atom.

Ce dernier, fut la réponse de Capcom face à l'innovation apportée par The King of Fighters : plutôt que d'enchérir sur de nouveaux concepts, Capcom développa l'idée des "super-attaques" qui devinrent alors des "super-combos" dévastateurs et qui affolèrent le compteur de hits. Mais la tentation de battre SNK sur son propre terrain fut trop importante pour Capcom qui se laissa aller deux ans plus tard à son propre crossover : X-Men vs Street Fighter. Le précurseur d'une série mythique était né qui, dès l'épisode suivant, proposa des univers bien plus étoffés que ceux proposés par les mutants et les combattants de rue : Marvel vs Capcom.

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