Resident Evil 5 : nos impressions sur le DLC Lost In Nightmares

Nous nous projetons dans un flashback dont nous ne sommes plus spectateur mais acteur.  Nos deux acolytes se lancent donc à l’assaut du manoir Spencer en Europe. 

Bien évidemment, il n’y a rien de surprenant puisque nous connaissons déjà le déroulement et dénouement de l’histoire. Lors de l'aventure, vous découvrirez une semi-réplique du manoir de Racoon City regroupant quelques pièces marquantes du premier opus. Ce qui différencie ce chapitre du jeu en lui-même, c’est son ambiance. Plus stressant, plus angoissant et moins de shoot à tout va juste pour se frayer un chemin. La firme joue donc sur l’ancienne mode de la série, le tout mêlé à la puissance d’aujourd’hui. Vous repasserez dans les mêmes pièces pour résoudre quelques énigmes simplistes et sympathiques. Non, ce n’est pas un rêve, nous venons bien de dire « énigme ». Vous parcourrez des prisons macabres, des égouts du manoir pour atterrir au sommet de la demeure afin d’affronter Albert Wesker. Seul petit bémol qui réside au niveau des adversaires où il n’y a qu’un seul type d’ennemi à affronter et quelques zombies fatigués qui n’ont même pas la force de vous mordre. Ils sont là juste pour vous surprendre et vous ralentir un peu dans votre quête.

Au niveau du gameplay, nous retrouvons cette maniabilité un peu épuisante au début mais qui s’avère efficace selon les situations. Esquiver, courir, attaquer… c’est la base même de Resident Evil 5. Ici, vous prendrez votre temps à découvrir les lieux, à dégommer vos adversaires dans le calme en utilisant un peu vos neurones. Cette fois-ci, vous ferez équipe avec la belle Jill Valentine. Comme toujours, vous pourrez interagir avec votre partenaire pour débusquer quelques trésors, coopérer pour affronter un ennemi ou ouvrir quelques portes.

Petit plus pour ce DLC, Lost In Nightmares est bourré de clins d’œil qui feront frissonner les nostalgiques. Lorsque vous franchirez une porte, la vue deviendra subjective. Chris refusera d’ouvrir la porte d’entrée, des chauves-souris représenteront les cerbères dans les couloirs étroits du manoir, Jill rejouera pour la dernière fois la Sonate au clair de lune pour ouvrir un passage… Bref, des moments sympathiques qui vous mettront le sourire aux lèvres et la larme à l’œil.