TEST – Silent Hill: Book of Memories – La peur se trouve un nom sur PSVita ?

Pour vous situer un peu dans cet univers, Konami a décidé de proposer une histoire complètement à part de l'ambiance Silent Hill. Vous n'irez pas visiter cette ville fantôme populaire, ni subir les changements de monde entre réalité et enfer. Non, ici, vous vous baladerez dans des souvenirs glauques, un point c'est tout. Notre personnage reçoit un livre par courrier. Envoyé par un destinataire inconnu de ce lieu mystique, notre héros se rend compte que cet ouvrage représente sa vie. Il lui vient alors une envie de réécrire son histoire. Mais pour ce faire, il doit subir le mal qui le tracasse. Un scénario bateau qui ne casse pas des briques comme vous venez de le lire...

S'il y a bien un point fort à prendre en compte de cette production, c'est sa durée de vie. Et pour cause, après avoir achevé les quelques premiers chapitres en plusieurs heures, le jeu suggère de continuer cette aventure cauchemardesque en traversant des environnements déjà vus. Comme dit précédemment, il faut passer de pièce en pièce pour trouver une sortie. Cependant, celle-ci demande de résoudre une énigme. Charade qui peut être réalisée en récupérant des bouts de puzzles tout au long de son parcours. Eh oui, la même chose se répète encore et encore dans chaque monde. Vive la redondance !

Le pire, ce n'est pas le fait de se lancer dans des lieux au principe identique. Non, le plus insupportable c'est que le jeu est « quasi » impossible en solitaire. Si vous mourez, vous recommencez tout le niveau ; sauf si vous avez eu la chance de trouver un point de sauvegarde. À moins de faire des allers-retours accablants avec le checkpoint, à moins de marcher lentement, de raser les murs, d’éviter les ennemis et surtout les pièges posés inutilement un peu partout, vous ne pourrez rester en vie. Alors, comment survivre ? Avec le mode multijoueur, bien évidemment. Avec d'autres joueurs, ce Book of Memories se transforme en un gâteau délicieux, mais sans garniture.