Borderlands : notre test complet

Le RPG et le FPS ont fait un bébé : le RPS (Role Playing Shooter). Cette phrase tirée d'un trailer de Borderlands pourrait à elle seule résumer le gameplay du jeu.

Après une petite introduction sympathique, nous sommes de suite plongé dans l'univers des jeux de rôle. Il nous faut faire le choix de notre personnage entre les 4 disponibles, appartenant chacun à une classe et ayant donc chacun une compétence spéciale. Lilith, la Sirène, peut entrer en hyperphase, un état qui la fait pénétrer dans une autre dimension et qui la rend donc invisible, invincible et rapide par raport aux ennemis, cependant elle ne peut plus attaquer.  Roland, le Soldat, déploie une tourelle Scorpio qui possède un bouclier, une mitrailleuse et un lance missile (à débloquer). Mordecaï, le Chasseur, est spécialisé dans les attaques à longue distance avec les fusils sniper.  Sa capacité spéciale lui permet de lancer un faucon. Et enfin Brick, le Furieux, est une brute épaisse dont le pouvoir est d'utiliser le mode " Berserker " dans lequel il utilise alors ses poings surpuissants. 

Une fois pleinement entré dans le jeu, nous sommes directement confrontés à des ennemis et il est alors aisé de comprendre d'où vient le coté RPG : lorsqu'un ennemi est visé, sa barre de vie et de bouclier (qu'il faut d'abord détruire avant d'entamer la vie) sont affichés, s'il en possède un, tout comme le niveau et le nombre de dégâts subit. Dès que l'ennemi est mort, il rapporte des points d'expérience (XP) qui viennent remplir la jauge jusqu'à passer au niveau supérieur (61 au total avec le dernier DLC) et donne ainsi un point de compétence. Ce point durement gagné est d'une extrême importance puisqu'il faudra le dépenser dans l'arbre des compétences afin d'améliorer votre personnage et ses capacités.

À coté de tout cela, une autre donnée est également à prendre en compte : le type d'arme que vous utilisez car à chaque ennemi tué, cela augmente la barre d'expertise d'arme qui donne des compétences supplémentaires lorsque ce même type d'arme est utilisé. Par exemple plus de dégât, moins de recul, ou des chargeurs plus importants.

Mais ce n'est pas tout, tel la série Final Fantasy, Borderlands baigne dans les fonctions élémentaires : feu, électricité, corrosion (poison) et explosion. Ces dernières peuvent équiper les grenades, armes, boucliers de nos personnages et même les armes ennemis ou les monstres eux même. À partir de là, il faut donc bien les choisir car tiré des balles enflammées sur un monstre de feu ne sera guère efficace.

Pour avancer dans l'histoire, il vous faudra accepter et remplir des missions en allant voir des PNJ (Personnages Non Jouables) ou en consultant les différents tableaux des primes. Très diverses, elles permettent de continuer directement l'intrigue, de gagner des objets ou des points d'expériences en faisant des quêtes annexes généralement pas très intéressantes : allez ramasser des choux-électriques, rapporter des bouteilles de gnôles, etc. Ces dernières font extrêmement penser à des missions tout droit sorties des MMORPG.

C'est donc bien devant des mécanismes de pur MMORPG/RPG que nous sommes entraînés, cependant, le titre reste un FPS de part sa vue (logique) et part son maniement.

En effet, les joueurs de Call of Duty, Killzone 2 ou autres FPS ne seront pas dépaysés : une touche pour viser, une autre pour tirer, viennent s'ajouter les grenades personnalisables, les possibilités de se baisser et de sauter, ainsi que le rechargemen,t bien entendu, et la capacité spéciale.

Seul point noir, la conduite des véhicules s'avère assez délicate au début,et il faut un certains temps avant de s'y habituer. Dommage, d'autant plus qu'ils sont très importants pour voyager à travers les immenses cartes.