TEST - Goat Simulator : une blague qui tombe à l'eau ?

Forcément, avec seulement une poignée de jours pour développer Goat Simulator, Coffee Stain Studios n'a pas eu le temps de peaufiner son titre, et les bugs y sont alors légion.

Certains bugs deviennent rapidement très gênants.

Totalement assumés cependant, ces soucis de la physique sont un élément majeur du jeu, et il en résulte au final des situations grotesques à se tordre de rire. Le bug le plus fréquent ? Lorsque la chèvre grimpe à une échelle, sa tête se retrouve complètement dévissée, avec un cou extrêmement allongé. Difficile de rester sérieux devant cela. Dans le même ordre d'idée, sa langue, qui a déjà la possibilité de s'accrocher à tous les éléments du décor et aux personnages, se voit aussi dotée du magnifique pouvoir de s'allonger de plusieurs mètres.

Mais si ces problèmes font le plus souvent rire, d'autres deviennent rapidement très gênants. Le souci le plus fréquent ? Lorsque la chèvre s'encastre dans un mur ou dans le sol, avec l'impossibilité d'en sortir. L'équipe a prévu le coup et il est possible de faire réapparaitre la chèvre en cliquant sur Respawn dans le menu, mais ce genre de soucis casse l'immersion et rappelle qu'il ne s'agit ici que d'une blague et non d'un jeu vidéo terminé. Cela a en plus pour effet de casser le combo, ce qui est très énervant lorsque celui-ci était plutôt élevé.

Techniquement, Goat Simulator n'est donc pas une perle, mais étonnamment, ce jeu s'en sort plutôt bien. Outre la véritable ode aux bugs, les textures sont relativement propres, l'animation de la chèvre est fluide et les décors sont riches et bien travaillés. Vu la taille de la carte, le contraire aurait été un comble. Le côté char d'assaut des véhicules et les mouvements des habitants viennent casser tout cela. Musicalement, les joueurs ayant visionné les bandes-annonces ne seront pas surpris d'entendre ces titres électroniques dérangeants et répétitifs. En plus de prendre très vite la tête, ils sont malheureusement peu nombreux.