Test 3DS / 2DS / DS
Hometown Story 06 08 2013 jaquette

TEST - Hometown Story : la petite boutique dans la prairie

par

Le successeur d'Harvest Moon tient-il bien le magasin ?

Hometown Story possède certes un scénario, mais il n'a pas vraiment de trame principale. Après le décès de sa grand-mère, notre héros personnalisable, accompagné de son assistant Pochica, doit reprendre la boutique de son ascendante, et assouvir les désirs des locaux. Il n'y a donc pas de fil continu, nos péripéties dépendant exclusivement des quêtes que nous vivrons avec les différents personnages environnants : au départ, seule une dizaine d'habitants peuplent la ville, mais très vite, au fil de nos rencontres et de notre enrichissement, des dizaines d'autres se joindront à eux pour ajouter objectifs et dynamisme à l'expérience.

Gérer un magasin pour le faire grandir au fil du temps aurait été stimulant, jouer les caissiers l'est beaucoup moins.

Concrètement, notre tâche quotidienne consiste à gérer le stock et les ventes de notre boutique. Chaque jour, le jeu étant doté d'un défilement automatique du temps, très/trop rapide au passage, nous devons mettre en place quelques produits dans notre boutique, au prix que nous voulons. Plus le tarif est attractif, plus les clients sont à même de les acheter, mais plus notre marge est importante, plus notre enrichissement l'est aussi. Chaque jour, un vendeur passe à notre magasin pour que nous puissions renflouer notre stock. Un concept simple, mais ô combien ennuyant et imprévisible.

En effet, cette tâche routinière lasse vite, en raison de l'absence totale de renouvellement quant aux mécaniques de vente, malgré la possibilité de faire évoluer sa boutique, mais surtout du fait qu'il est difficile voire impossible de savoir ce que veulent nos clients, qui pour la plupart jouent le mystère ou nous remballent à chaque tentative de discussion. Quelques habitants osent parfois délier leur langue, pour notre plus grand plaisir, mais au final, l'idée même de la boutique perd de son sens, à tel point que le contact avec les citoyens se limite le plus souvent au passage à la caisse. Gérer un magasin pour le faire grandir au fil du temps aurait été stimulant, jouer les caissiers l'est beaucoup moins.

Hometown-Story_06-08-2013_screenshot-10

Commenter 1 commentaire