TEST - Crysis 2 : premiers pas réussis pour Crytek sur consoles ?

Après une introduction aux allures de reportage télévisé catastrophe made in TF1 ou M6, le CryEngine 3 s'affiche enfin sous nos yeux ébahis, et le premier contact visuel laisse une bonne impression. Cette première impression est d'ailleurs confirmée tout au long du jeu, d'autant plus que le titre ne souffre pas énormément des problèmes techniques récurrents de certains FPS tels que l'aliasing, le tearing, le clipping ou les bugs de textures. Les effets graphiques sont donc parfaitement maîtrisés, et même le HUD qui bouge suivant les mouvements d'Alcatraz fait son petit effet. Le tout est donc assez agréable à regarder, et le CryEngine 3 fait figure de ténor et de nouvelle référence dans le domaine, même s'il n'est pas exempt de défauts, comme la profondeur du champ de vision qui est un peu faiblarde.

Le tout est appuyé par des level designers qui ont su retranscrire un New-York envahi par des extraterrestres infestés par un virus comme jamais auparavant, et qui nous permettent ainsi une meilleure immersion (si seulement le scénario et la narration avaient suivi...). La diversité des décors permet également de ne pas se sentir lassé trop vite, et c'est un véritable plaisir d'aller des rues désertes de Manhattan aux métro et galeries souterraines en passant par de vastes étendues vertes ou des quartiers militaires infestés d'hommes armés jusqu'aux dents. Cependant, nous restons sur notre faim en ce qui concerne les interactions avec les décors. En effet, mis à part les classiques barils explosifs, il faudra se contenter d'allumer des télévisions, imprimantes ou pouvoir porter pas mal d'objets, ce qui est sans intérêt au final.

Bref, Crysis 2 n'est sûrement pas le plus beau jeu de notre console comme nous le promettaient les développeurs, mais il n'en est pas loin.