TEST - Wiko Darkfull : la Full HD à petit prix

Avec son processeur quad-core et ses 2 Go de mémoire vive, le Darkfull paraît plutôt alléchant pour son prix, sur le papier. Toutefois, en y regardant de plus près, il s'agit d'une puce MediaTek basée sur une architecture Cortex-A7 qui ne déploie pas la même puissance qu'un haut de gamme, expliquant ainsi la différence de prix. Il s'en sort toutefois avec les honneurs dans certains domaines et ne mérite donc pas pour autant d'être toisé de haut.

Sur les benchmarks, il s'en sort globalement légèrement mieux que le Stairway, le plaçant approximativement au niveau d'un haut de gamme 2012 (GALAXY S III, One X…). Si pour certains cela peut paraître léger, c'est en fait bien suffisant pour la plupart des utilisations.

À l'utilisation, les limitations se ressentent beaucoup moins que sur le Stairway, notamment en raison des 2 Go de RAM qui permettent une meilleure fluidité, tant sur l'interface que sur les applications gourmandes. Si certains bugs apparaissent ci et là, la stabilité générale est plutôt satisfaisante, permettant notamment de faire tourner des jeux tels que Modern Combat 4 avec plus ou moins de fluidité, sans accuser des chutes de FPS vertigineuses comme c'était le cas sur le Stairway. Étonnant en revanche, Asphalt 7, pourtant plus tout jeune et embarqué d'origine sur le téléphone, rencontre des ralentissements clairement gênants.

Le haut-parleur situé à l'arrière est plutôt bon dans sa puissance, sans pour autant déranger les voisins avec un volume au maximum. La qualité du son reste néanmoins correcte et n'a pas cette sonorité métallique que l'on retrouve sur certains smartphones.

Un GPS à la hauteur, une batterie à la ramasse

La puce GPS du Darkfull n'a rien à envier à ses concurrents, même hauts de gamme. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il arrive à fixer plusieurs satellites avec une précision de quelques mètres seulement. En ce qui concerne la batterie en revanche, il est bien plus médiocre, notamment en raison de son écran Full HD qui consomme beaucoup. Après une journée d'utilisation standard (Wi-Fi allumé quasi en continu, quelques SMS, une heure d'appels, un peu de jeu et d'écoute audio et une utilisation intensive des réseaux sociaux et du net), il finit la journée sur les rotules, avec parfois le besoin de le brancher pour donner un dernier soubresaut lors des soirées qui se prolongent.

Sur Battery Benchmark, qui simule une utilisation moyenne en continu, la batterie se vide complètement en un peu moins de huit heures, un des pires résultats enregistrés par notre rédaction.