TEST - Murdered: Soul Suspect - Ma sorcière bien-aimée

Bien sûr, O'Connor n'est pas seul dans sa prison : il est poursuivi par une horde de démons visiblement peu enclins à le laisser tracer sa route vers le trépas définitif. Ces ennemis représentent ainsi la composante "action" de Murdered: Soul Suspect, accouchant de séquences où il ne faut pas se faire pincer (de l'infiltration, tiens). Pour s'en défaire, il suffit de passer derrière eux pour enclencher une sorte de QTE aboutissant au "trépas" de la bestiole. Au préalable, il faut passer d'un résidu ectoplasmique à l'autre pour éviter de croiser sa route et se faire consumer à jamais, ou encore utiliser les corbeaux pour détourner leur attention. Sans surprise, ces phases permettent de donner un peu de piment aux débats, logiquement mollassons de par leur nature. Après, elles sont plus pénibles qu'autre chose à cause d'une maniabilité souffrant parfois d'un manque d'ergonomie dans les actions contextuelles. Pour le coup, Big Boss ne sera pas jaloux.

En 6/8h, vous serez débarrassés du Crieur des morts.

Si vous pensiez passer du temps, au hasard vos prochaines vacances, dans les rues de Salem, ville petite par la taille, grande par les anecdotes, privilégiez plutôt l'achat d'un billet d'avion. Car Murdered: Soul Suspect affiche une durée de vie rachitique, surtout pour un titre de sa catégorie. En 6/8h, vous serez débarrassés du Crieur des morts et il n'en faut guère plus pour boucler l'intégralité des tâches annexes (découvrir le background des personnages, révéler les histoires des fantômes, aider les âmes en peine). D'ailleurs, il conviendra de tout faire avant d'aller au dernier chapitre sous peine de devoir tout recommencer depuis le début.

Concernant les (nombreux) collectibles, ce n'est pas eux qui vous feront passer davantage de temps devant Murdered: Soul Suspect. Sans trop fouiller, il est possible d'en ramasser plus d'une centaine, autant avouer qu'ils sont cachés à la va-vite. Tant pis pour les chercheurs en herbe.