TEST - Dead or Alive 5 - Retour gagnant ?

Le gameplay, plus technique, reste dans son ensemble suffisamment ouvert pour ne pas repousser les nouveaux joueurs. Les contres, en revanche, compliquent la chose. Non pas qu'ils soient impossibles à placer, loin de là. La complication vient du fait que l'IA a un peu trop tendance à les utiliser aussi. Un débutant pourrait donc buter sur certains combats, mais rien d'insurmontable au final. L'histoire, qui reste sympathique, n'est pas le principal attrait du jeu, tout comme l'ensemble du contenu solo. Trop classique, trop peu de nouveautés, le jeu trouve son intérêt dans les modes multijoueur, notamment en ligne où il est possible pour les plus courageux de participer à des matchs classés. Et, comme bien souvent hélas, l'acquisition d'un Online Pass est nécessaire pour accéder aux fonctionnalités en ligne. Les amateurs d'occasion sont donc privés de la partie la plus plaisante du jeu, à moins de repasser à la caisse.

Si les combattants sont superbement modélisés, leur faible nombre ne permettra pas de grande variété d'affrontements. Il faut noter qu'en dépit de ce petit nombre, il n'y a pas de doublons entre les personnages. En revanche, et malgré quelques inégalités, les arènes nous permettent d'envoyer des mandales aux 4 coins du monde. Hélas, un aliasing presque permanent vient gâcher ce beau tableau mêlant castagne, physique des combattant(e)s, et mise en scène dynamique. Les inégalités entre les combattants et les décors se remarquent, même si l'ensemble reste agréable.

L'ambiance des combats, plus spectaculaire et flashy qu'auparavant, est parfaitement retranscrite. Les musiques collent assez bien à l'action, sans toutefois envahir nos oreilles lors des combats. Les doublages sont aussi de bonne facture, même si quelques inégalités se font ressentir. Les bruitages, eux, rendent le jeu vivant, malgré quelques cris de combattant(e)s légèrement exagérés. Il n'est pas impossible, en effet, que votre mère ou votre petite soeur passant à côté de la télé confonde les cris de guerre de nos combattantes chéries avec ceux poussés par ces charmantes joueuses de tennis à chaque coup de raquette.