TEST Little Nightmares III : une étreinte cauchemardesque, à deux
La série Little Nightmares revient d’entre les ombres avec un troisième opus signé Supermassive Games. Alors, cela donne quoi ?
Le cauchemar continue
Little Nightmares III nous replonge dans ce monde à la fois macabre et fascinant, où chaque couloir suinte la peur et la curiosité. Cette fois, nous suivons Low et Alone, deux enfants perdus dans le Spiral, un ensemble de mondes cauchemardesques inspirés de nos peurs les plus universelles ; poupées monstrueuses, foires abandonnées, insectes grouillants... Chaque environnement raconte une histoire à sa manière, sans jamais prononcer un mot. Cette production garde cette narration purement visuelle, poétique, où chaque ombre, chaque bruit, devient un fragment de récit. Le mystère reste total, et c’est précisément ce qui le rend si envoûtant. Nous avançons sans tout comprendre, guidés par l’instinct, avec cette impression d’explorer un rêve tordu dont la logique nous échappe.
Une atmosphère unique, qui rend le voyage varié et jamais ennuyeux.
Combien de temps faut-il pour arriver au bout du tunnel ? Eh bien Little Nightmares III se boucle en cinq à six heures environ, selon notre façon d’explorer ou notre résistance à l’échec. Une expérience brève, certes, mais taillée pour être vécue d’une traite, comme un film d’horreur interactif qui ne nous lâche pas jusqu’à la dernière image. Chaque niveau possède sa propre identité visuelle et son atmosphère unique, ce qui rend le voyage varié et jamais ennuyeux. La rejouabilité reste limitée, même si l’idée de refaire le jeu en coop ou en solo offre deux sensations distinctes. Au fond, cette aventure ne cherche pas à durer, mais à marquer, et sur ce point, le pari est largement gagné.
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