TEST - Journey to Hell : une journée en enfer

Nous voici donc à contrôler Gabriel ou Rachel dans un vieux motel crasseux où une horde de démons vient nous déloger et nous force à nous lancer dans l'aventure. Nous nous retrouvons à avancer tête baissée, tentant de dégommer toutes ces bestioles démoniaques afin d'arriver à la fin du niveau où un gros boss horrible nous attend.

Chaque niveau - au nombre de dix - se compose de différentes zones qui se débloquent au fur et à mesure de notre progression et de nos headshots. Un arsenal conséquent nous est aussi proposé, du simple pistolet six coups aux sempiternels fusils à pompe, en passant par les mitraillettes et autres lance-flammes ou lance-roquettes. Journey to Hell se prend assez difficilement en main, très certainement à cause des boutons un peu trop grands, et la maniabilité qui serait parfaite pour une manette de console fournie de deux sticks analogiques, est peu adaptée pour un écran tactile. En effet, il aurait été plus judicieux de laisser la totale direction du héros sur le stick virtuel de gauche plutôt que de répartir les contrôles sur deux boutons. Nous nous retrouvons donc à essayer de diriger lamentablement notre personnage de gauche à droite pour que le réticule de visée s'aligne avec la tête d'une de ces sales monstruosités, avant de tirer frénétiquement en espérant faire un headshot et se débarrasser au plus vite de l'adversaire le plus proche avant de passer au suivant.

Graphiquement parlant, nous sommes très loin d'Infinity Blade. La réalisation générale de Journey to Hell n'est pas à la hauteur de ce que nous pourrions attendre sur iPhone 5 ou iPad 4, plateformes sur lesquelles nous l'avons testé. Même si les environnements varient d'un niveau à l'autre, leur qualité graphique aussi. Effectivement, le jeu passe de graphismes très détaillés à l'ambiance dégueu à souhait à des phases clairement basiques et sans âme.

Le seul véritable point positif que nous accordons à Journey to Hell est sa bande-son. Composée par le groupe de Heavy Metal The Slaughters, elle colle parfaitement à l'action et est aussi variée qu'il y a de niveaux. Malheureusement, les bruitages ne sont pas à la hauteur des musiques, notamment les armes qui manquent de peps malgré le son poussé à fond dans nos écouteurs.