TEST Silent Hill f : l’horreur psychologique prend racine au Japon
Découvrez la beauté derrière l’atrocité dans ce nouveau chapitre terrifiant. Un bonheur !
De quoi avoir froid dans le dos
Silent Hill f réussit à redonner vie à une licence que nous pensions condamnée aux souvenirs. En choisissant le Japon des années 60 comme terrain de jeu, cette production offre une identité visuelle et narrative forte, tout en conservant l’ADN psychologique qui a fait la réputation de la saga. L’horreur n’y est jamais gratuite, mais insidieuse, sournoise, et s’infiltre jusque dans les dialogues ou les silences pesants. Chaque recoin du village devient une menace, chaque pétale rouge un présage de cauchemar, et cette sensation de malaise permanent nous rappelle pourquoi Silent Hill occupe une place unique dans le jeu vidéo.
C’est une véritable renaissance.
L’aventure marque aussi par sa beauté macabre. Les environnements, travaillés comme des toiles oppressantes, offrent des moments d’une intensité rare, où la fascination se mêle à l’effroi. Le travail artistique sur les fleurs et les métamorphoses grotesques des personnages donne lieu à des visions que nous n’oublierons pas de sitôt. En mariant poésie et horreur avec une telle justesse, Silent Hill f se démarque de nombreux survival-horror modernes, et prouve que la série n’a rien perdu de sa puissance évocatrice.
Enfin, l’histoire touchante d’Hinako, servie par une narration pesée et nuancée, apporte une dimension émotionnelle qui renforce l’expérience. La durée de vie, parfaitement calibrée, évite l’écueil de la longueur artificielle et maintient l’intensité jusqu’à la dernière minute. Oui, Silent Hill f n’est pas seulement un bon retour, c’est une véritable renaissance, un rappel brutal que l’horreur psychologique, quand elle est bien écrite, peut marquer bien plus qu’une simple frayeur. Ce jeu ne se contente pas d’effrayer, il laisse une empreinte...
Testé sur PS5.
Vous pouvez achetr Silent Hill f sur :
- Une direction artistique somptueuse, entre poésie florale et horreur viscérale
- Le Japon des années 60, immersif et original pour la licence
- Une écriture signée Ryūkishi07, qui apporte profondeur et malaise psychologique
- Plusieurs fins possibles, qui encouragent la rejouabilité
- Bande-son glaçante, doublage japonais excellent
- Combat frustrant par moment, à cause de l’endurance
- Pas de doublage français, malgré une version anglaise
- Sous-titres français, parfois très approximatifs
- Quelques énigmes parfois trop classiques et peu inspirées
Commenter 2 commentaires
Ce changement de ville va faire du bien. Les silent hill m'ennuie un peu.