TEST Sonic Racing: CrossWorlds, quand le hérisson bleu défie Mario Kart

Des sensations à la vitesse supersonique

Le gameplay de Sonic Racing: CrossWorlds repose avant tout sur une promesse simple mais terriblement efficace : de la vitesse pure et sans compromis. Chaque course est une explosion d’adrénaline où les personnages de l’univers SEGA foncent à toute allure, enchaînant dérapages millimétrés et boosts savamment placés. Le titre reprend les bases des jeux de kart classiques, à savoir « accélérations, objets, raccourcis », mais y ajoute une touche unique grâce aux transitions dynamiques entre les mondes, qui influencent directement la conduite. Passer d’un sol enneigé glissant à une route urbaine saturée de néons ne se contente pas de changer l’ambiance, cela modifie l’adhérence, la visibilité et même le comportement des véhicules. Résultat ? Chaque parcourt demande d’anticiper bien plus qu’un simple virage, et la variété des tracés garantit un rythme frénétique qui pousse à rester concentré du début à la fin.

C’est totalement jouissif !

L’autre grande force de ce gameplay réside dans les mécaniques d’objets et de pouvoirs. Comme tout bon jeu du genre, il y a de quoi se protéger, attaquer et semer la pagaille, mais CrossWorlds pousse le concept plus loin en associant chaque item à des effets contextuels. Comme par exemple ? Une tempête de sable déclenchée par un rival changera la lisibilité du décor, forçant à s’adapter en un instant. Ces petites touches rendent les courses imprévisibles, parfois injustes mais toujours spectaculaires, et surtout fidèles à l’esprit déjanté de l’univers SEGA. Et nous avons adoré l’obtention de deux objets en même temps (voir plus selon les aptitudes attribuées).

Enfin, la prise en main prend toute sa dimension en multijoueur, là où la compétition révèle les véritables subtilités du jeu. Les équipes peuvent coopérer en partageant des boosts, en protégeant leurs alliés ou en coordonnant l’utilisation des objets, ce qui ajoute une dimension stratégique rarement vue dans le genre. La maîtrise des transitions entre mondes devient alors une arme redoutable ! Un joueur expérimenté sait profiter d’un changement de décor pour prendre un raccourci improbable ou déstabiliser ses adversaires. Tout cela donne à Sonic Racing: CrossWorlds une profondeur surprenante, qui mêle fun immédiat et subtilités techniques, de quoi séduire aussi bien les amateurs de vitesse arcade que les joueurs plus compétitifs en quête de maîtrise.

Le cœur du jeu, c’est évidemment la conduite. Et ici, la Sonic Team a réussi son coup. Les véhicules sont divisés en classes bien distinctes, du tank solide au bolide incontrôlable, et chaque choix change réellement la manière d’aborder une course. Ajoutez à ça les gadgets qui transforment un drift banal en attaque tournoyante ou qui rendent invincible au bon moment, et les courses deviennent de véritables montagnes russes. La difficulté est corsée, avec une IA qui ne lâche jamais la pression, mais chaque victoire se savoure comme un exploit. C’est totalement jouissif !