TEST Sonic Racing: CrossWorlds, quand le hérisson bleu défie Mario Kart

De la folie façon Sonic

Le jeu nous propulse dans un univers éclaté où les mondes emblématiques de l’histoire de SEGA fusionnent et se télescopent, créant une mosaïque surréaliste de décors. L’intrigue repose sur l’apparition d’une mystérieuse énergie qui relie toutes ces dimensions, forçant Sonic et ses amis (mais aussi d’autres figures emblématiques) à participer à des courses interdimensionnelles pour restaurer l’équilibre. Sonic Racing : CrossWorlds surprend par sa générosité. La campagne principale s’étale sur plusieurs dizaines d’heures, avec des circuits à débloquer, des objectifs secondaires et des défis optionnels qui varient les plaisirs.

Un plaisir auditif à la hauteur de la vitesse affichée à l’écran.

Ajoutons à cela des épreuves spéciales qui modifient les règles (comme des courses sans objets, des contre-la-montre exigeants, etc), et il y a largement de quoi tenir en haleine les amateurs du genre. Pour les plus complétistes, le jeu regorge de secrets comme des véhicules à débloquer, skins alternatifs, musiques cachées et références nostalgiques aux grandes licences SEGA. Autant dire qu’il faut plus d’une simple ligne droite pour en venir à bout, et que la rejouabilité est largement au rendez-vous.

Le contenu multijoueur, enfin, vient solidifier l’ensemble. Outre les traditionnelles courses en ligne, Sonic Racing: CrossWorlds propose des tournois hebdomadaires, un mode coop local pour profiter du chaos sur le même canapé, et même des événements spéciaux liés à certains mondes. Ces ajouts réguliers viennent prolonger la durée de vie de manière intelligente, en évitant la lassitude. Le résultat est clair, le jeu a pensé aussi bien aux joueurs solos qu’aux compétiteurs en ligne, et même à ceux qui veulent juste se lancer quelques parties entre amis. Bref, entre contenu massif et rejouabilité assumée, cette production coche toutes les cases pour occuper les joueurs devant l’écran pendant de longues heures.