Ubisoft : bilan financier 2012/2013 et informations sur les prochains projets

Comme ses prédécesseurs, Ubisoft vient de dévoiler son bilan financier pour l'année fiscale 2012/2013, qui s'est terminée le 31 mars dernier. Les résultats sont globalement bons, avec 1,256 milliard d'euros de chiffre d'affaires cette année contre 1,061 milliard l'année précédente, soit une augmentation de 18,4 %. 928 millions d'euros ont été générés par des jeux pour les "core gamers", et le reste par des jeux casuals. Le bénéfice s'élève donc cette année à 104,6 millions d'euros contre 84,6 millions en 2011/2012.

Le marché numérique a également grandi, avec 148 millions d'euros de chiffres d'affaires, une augmentation de 11,7 % sur l'année précédente. Il faudra aussi remercier les jeux sortis avant le début de l'année fiscale 2012/2013, qui ont rapporté 206 millions d'euros, avec une forte proportion de jeux téléchargés et non achetés en magasin.

Les gros titres de l'année furent assurément Assassin's Creed III et ses 12,5 millions de copies téléchargées et envoyées aux magasins, Far Cry 3 et ses 6 millions d'unités, Just Dance 4 et ses 8,5 millions de copies, ou encore The Settlers Online dont les achats en ligne ont été nombreux. Les chiffres se sont répartis sur les consoles de la manière suivante : Nintendo DS 1 %, Nintendo 3DS 1 %, PC 9 %, PS3 30 %, PSP 0 %, Wii 15 %, Xbox 360 34 %, PSVita 2 %, Wii U 4 %, ainsi que 4 % pour les autres formats.

Ce bilan a également permis à la firme française de rappeler ses plans pour l'année fiscale en cours se terminant le 31 mars 2014. Assassin’s Creed IV: Black Flag, Splinter Cell: Blacklist et Watch Dogs guideront les troupes en tant que "jeux majeurs", tout comme "deux titres qui n'ont pas encore été annoncés, dont une nouvelle création". Vous l'aurez compris, deux gros autres poids lourds devraient être annoncés sous peu, l'un d'eux étant une nouvelle licence. Par ailleurs, pour ce qui est du suivi du rachat des licences de THQ, Yves Guillemot a déclaré : 

Après plus de deux mois de discussion [avec Patrice Désilets], nous n'avons pas pu nous aligner sur la vision du développement et l'idée que nous nous faisons de la direction d'une équipe, alors par conséquent, notre collaboration s'est terminée, et nous avons suspendu 1666 pour une période de temps indéterminée.

Selon Superannuation, le contrat de Patrice Désilets, viré il y a quelques jours, mentionnait en effet que tous les droits de la licence qu'il allait créer lui appartiendraient, ce qui empêcherait donc Ubisoft de développer le jeu sans lui. Suspendre le développement indéfiniment serait donc une manière légale pour l'éditeur d'annuler le jeu sans rendre les droits au principal intéressé. Ce plan machiavélique n'a cependant pas de fondement officiel, le contrat du game designer n'étant pas public. Quant au projet Underdog, sur lequel THQ Montréal était supposé travailler avant son rachat, aucune nouvelle n'a été donnée de lui.