Venezuela : la croisade contre les jeux vidéos violents se précise

Comme toute loi, le second chapitre définit également les autorités compétentes afin de veiller au bon respect du texte. 

Le ministère du pouvoir populaire s'associera donc à  l’association vénézuélienne de protection des consommateurs pour assurer le suivi des personnes et entreprises qui fabriquent, importent, distribuent, louent, achètent ou vendent des jeux vidéo ou des jouets censurés afin de les pousser à se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur. Ces autorités compétentes auront également pour charge de veiller à la destruction de tout produit confisqué.

En contrepartie, ces organismes assureront la promotion de jouets et jeux vidéo éducatifs pour encourager et initier la jeunesse au respect de la vie, de la loyauté, de la compréhension, de la fraternité, de la tolérance, de la compréhension entre les gens, ainsi que de renouer avec une identité et une culture nationale. Par ailleurs, des campagnes de prévention du crime et de la violence ainsi que des projets de développement d'activités autorisées seront mises en place, financées par l'argent des amendes.

Enfin, les articles 13 et 14 (chapitre 3) indiquent les sanctions encourues :

Article 13
Quiconque promotionnant l'achat ou l'utilisation de jeux, jouets et jeux vidéo de guerre tels qu'ils sont définis dans la présente loi sera puni d'une amende de deux mille à quatre mille unités fiscales (de 2000 à 4000 unités fiscales).

Article 14
Quiconque important, fabriquant, vendant, louant ou distribuant des jouets ou jeux vidéo violents sera puni par des peines de prison de trois à cinq ans.

Source : texte législatif

Merci à Pomopod qui a participé à la réalisation de ce dossier.