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TEST - Lollipop Chainsaw : du sang et des paillettes en veux-tu en voilà

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Lollipop Chainsaw : Juliet est enfin arrivée. Qui osera lui poser un lapin ?

D’habitude, les studios ne forcent pas trop pour pondre des héros originaux. De fait, c’est toujours un peu la même chose : des guerriers musclés, des soldats téméraires, des beaux gosses ténébreux, des dieux ou démons surpuissants… Pour Lollipop Chainsaw, le génie fou Suda 51 propose une surprise de taille : le joueur y incarne Juliet, une petite blonde qui ne paye pas de mine, cachant un puissant chasseur de zombies sous ses airs angéliques. Comble de l’absurdité, elle est armée d’une tronçonneuse, aussi lourde que massive. Un peu comme si Candy avait piqué l’arme fétiche de Leather Face

Lollipop_Chainsaw_head_12062012_02.pngMalheureusement pour la pom-pom girl, le jour de ses 18 printemps, un mal frappe les alentours, transformant alors les habitants en morts-vivants sinistres. Elle qui pensait fêter son anniversaire en compagnie de son cher et tendre Nick, la voilà désormais dans de beaux draps. Fort heureusement, à l’aide de ses sœurs, de son père, de son sensei et de ses techniques de combat, la belle va tout faire pour sauver la ville d’un complot satanique, histoire de sauver la célébration et de se goinfrer de sucettes et de gâteaux.

Le scénario de Lollipop Chaisaw est un hymne à l'amour.

Lollipop Chainsaw images screenshots 007Très clairement, ce récit rappelle les films GrindHouse, des longs métrages faits avec des bouts de ficelles, diffusés d’endroit à endroit et offrant des pitches tenant sur des timbres postes. Lollipop Chainsaw baigne en plein dans cette mouvance volontairement grotesque et l’assume pleinement, jusque dans ses références, tantôt justifiées (l’école de Juliet s’appelle San Romero, le nom du réalisateur derrière le culte Zombie), parfois risibles (le « Oups I dit it again » de l’héroïne quand elle meurt trop souvent). La bande-son n’est pas en reste et distille de la pop, du rock et du métal à foison (les amateurs reconnaîtront les morceaux de Children of Bodom, Arch Enemy ou encore Dead or Alive). L’ensemble de ces ingrédients donne naissance à une ambiance acidulée, où le rose bonbon côtoie les petites culottes et les voyeurs un tantinet pervers. Certains n’y adhéreront pas.

Lollipop Chainsaw images screenshots 001Par ailleurs, sous ses airs de prétexte à une boucherie, le scénario de Lollipop Chainsaw est en fait un vrai hymne à l’amour et à l’insouciance qui y est liée. Juliet est raide dingue de son petit ami qui, décapité, rebondit allègrement sur les fesses bien faites de l’élue de son cœur. À l’instar de Shadows of the Damned (où un gringo faisait tout pour sauver sa femme), le nouveau titre de Grasshopper Manufacture tend à montrer que Suda 51 est avant tout un être sentimental, pour ne pas dire sensible. Et sa dernière œuvre est autant une chronique familiale qu'une réflexion sur l’adolescence, gangrénées par cette peur de tout perdre. À commencer par l’amour de sa vie… C’est cette motivation qui anime Juliet et ses proches. Pour le meilleur et surtout pour le pire.

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Commenter 16 commentaires

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Tom Vivares
mouais, c'est marrant, 13/20 est plutot bas comparé à l'appréciation qui est manifestement positive et où l'auteur semble y avoir pris plaisir à jouer.
j'en retiens que c'est un jeu défouloir sans grande difficulté qui est destiné à passer un bon moment et que cela remplit très bien son rôle de ce coté là.
c'est bien mieux que bien des jeux
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