Test Xbox 360
Splatterhouse 2010 11 04 10 head

TEST - Splatterhouse : amputations et chirurgies faciales

par

Splatterhouse : Une jeune fille kidnappée, un homme à moitié mort et un masque maya sadique : un visa pour une aventure sang pour sang.

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Donc, allons-y une bonne fois pour toutes et parlons du jeu. Le héros, Rick va passer une petite dizaine d'heures à massacrer une pelletée incroyable de vilains pas beaux. Pour ce faire, il va devoir utiliser essentiellement ses poings suivant deux schémas : les attaques standards et les frappes lourdes. En utilisant et en mixant ces deux schémas d'action, le joueur pourra effectuer des combos plus ou moins efficaces et/ou rapides sur le visage des sujets d'expérimentation du bon docteur psychopathe.

Seulement, à l'inverse de la plupart des beat them all, le joueur n'aura aucune idée de la durée de vie de ses adversaires et devra donc s'acharner frénétiquement sur sa manette jusqu'à ce que mort s'en suive. En outre, Rick pourra utiliser une sorte de Fatality, appelée Splatterkill. Lorsque ses ennemis se mettront à rougeoyer, un petit QTE plutôt bien foutu se déclenche. Bien souvent, il faudra utiliser ses deux sticks pour écarter grand la gueule d'un petit teigneux, arracher littéralement la tête d'un grand costaud, voire, réaliser le rêve secret du masque (nous vous laissons la surprise du secret en question).

Histoire d'en mettre encore plus dans la figure des vilains, le masque poussera son porteur à toujours plus de combats sanglants afin de gagner en puissance. En effet, le masque maya augmente son potentiel de destruction au fur et à mesure qu'il emmagasine du sang et permet ainsi au joueur d'investir dans de nouvelles capacités et attaques. C'est une idée sympathique pour pousser le joueur à être efficace dans ses enchaînements, à faire durer le plus longtemps possible ses combos ainsi que d'user et abuser des Splatterkills, générateurs de beaucoup de points de sang.

Entre autres possibilités de gameplay, Rick dispose bien évidemment d'une barre de vie dont le contenu très fluctuant au fil des nombreuses bastons pourra être rechargé grâce à une ponction directe de sang frais sur les ennemis environnants grâce au pouvoir du masque. Durant la progression, le masque gagnera aussi des attaques de zone coûtant des points de pouvoir mais dont l'investissement vaut largement la chandelle quand nous constatons le potentiel de dégâts. Pour finir, le héros pourra décider de vider sa barre de pouvoir du masque en un éclair en activant un mode Berserk.

D'un point de vue défensif, Rick ne disposera en tout et pour tout que du saut, d'une roulade multi-directionnelle et d'une parade, et ce, au grand regret des tacticiens. Et sinon à part ça ? Rien d'autre... Encore une fois, vous êtes prévenus : Splatterhouse est un beat them all au pied de la lettre et n'ira pas concurrencer les plus grands en mêlant les genres même si nous pouvons trouver quelques petites énigmes se résolvant en combattant. D'ailleurs, histoire d'entériner son statut de jeu-hommage, Namco Bandai Games n'a pas hésité à proposer quelques petits passages en scrolling horizontal ou quelques micro-phases de plateforme en clin d'oeil aux ancêtres du titre et même la musique aura des tonalités old school.

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Commenter 3 commentaires

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darkstar
J'ai trouvé ce jeu excellent pour ma part, du gore à souhait comme on en voit que très rarement, pas de prise de tête, un bon défouloir.

C'est vrai que le jeu est quelque peu répétitif, les ennemis ne sont pas très variés, mais j'ai vraiment accroché au concept.

Merci pour ce test !
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Tom Vivares
Quand tu achètes ce jeu il faut savoir sur quoi tu t'engages et ne pas t'attendre pas à une révolution du Beat'em all .

Darkstar a résumé ma pensée .

Merci pour le test .
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