TEST - Naruto Shippuden: Ultimate Ninja Storm Revolution - Enfin l'heure du changement ?

Contrairement aux précédents opus, la trame du manga n'avance pas d'un iota dans ce Storm Revolution. En contrepartie, nous avons droit à une histoire inédite disponible dans le mode Tournoi mondial des ninjas et centrée sur le personnage de Mecha-Naruto. Celle-ci prend place sur l'île du tournoi ainsi qu'à Konoha et son terrain d'entraînement, dont les maps sont reprises de Storm 3, et vous occupera 2 à 3 heures durant. Si lors de l'annonce de ce personnage haut en couleur notre avis fut mitigé, ce scénario original drôle et touchant aura réussi à nous le faire apprécier, notamment grâce à quelques rebondissements que nous vous laissons le plaisir de découvrir.

Une réalisation rendant encore une fois hommage au manga.

Mais ce n'est pas tout, CC2 en collaboration avec le studio Pierrot et Masashi Kishimoto (l'auteur de Naruto, ndlr), qui a d'ailleurs créé le personnage de Mecha-Naruto, a ajouté un mode Escapades ninjas proposant trois histoires originales en animé, entrecoupées de quelques combats. La fondation de l'Akatsuki revient sur le recrutement des différents membres au sein de l'organisation, Les deux Uchiwa nous conte la relation entre Itachi et Shishui ainsi que le sacrifice de ce dernier, et enfin Au bout des rêves nous montre quelques passages entre Kushina et le jeune Obito alors membre de la team Minato avec Kakashi et Rin. Au total, un peu plus de 50 minutes de séquences animées de toute beauté, surpassant l'animé en tout point, mais avec seulement 7 combats (5 pour la première histoire et 2 pour la seconde, la troisième en étant dépourvue). Les informations données à travers ce mode sont loin d'être essentielles, voire nouvelles, pour les fans, mais le tout reste très agréable à suivre et casse en partie la limite entre animation et jeu vidéo.

Du côté visuel, il n'y a globalement rien à redire de plus que précédemment. Les graphismes en cel-shading rendent encore une fois hommage au manga de par leur beauté, la fluidité dans les mouvements est là, les animations sont toujours aussi réussies, mais l'aliasing reste présent, du moins sur les versions console. Rien de particulièrement gênant en ce qui nous concerne, mais il fallait tout de même le souligner. Quant à la bande-son, elle reste globalement la même depuis plusieurs épisodes (mieux vaut conserver une recette qui fonctionne après tout) et colle toujours autant à l'action. De même pour les voix des divers protagonistes - du moins en japonais, les voix anglaises étant un supplice pour nos oreilles n'y étant pas habitué et brisant quelque peu l'immersion - reprises de celles de l'animé.