TEST - Beyond: Two Souls – Une vie après la mort ?

Les joueurs se souviennent du terrible Heavy Rain et repensent encore à l’impressionnante démonstration technique, Kara, dévoilant le nouveau moteur de Quantic Dream. Beyond: Two Souls, lui, exploite à merveille ce dernier outil de développement et s'expose sur PlayStation 3 pour nous en mettre plein la vue. Ne passons par quatre chemins, visuellement, c'est éblouissant. Si Heavy Rain manquait de souplesse par moment au niveau de la gestuelle, cette nouvelle production a de quoi bouleverser les rétines. Merci la Motion Capture qui a su donner vie à des êtres virtuels.

En un mot : époustouflant.

Dur de mettre des mots sur la modélisation des personnages tellement elle est soignée. Dur de se pencher sur les textures tellement elles sont travaillées. Certes, le jeu se base, globalement, sur des phases de cinématiques interactives, mais bon sang, qu'est-ce que c'est beau ! Les visages des divers protagonistes... Le mouvement des vêtements... Les effets de lumière... Réalité ou monde de pixels ? C'est à en perdre la tête. Mais toute cette puissance emmagasinée dans une galette n'apporte-t-elle pas des défauts techniques à l'image ?

De petits ralentissements trônent par-ci, par-là, PS3 oblige, l'aliasing s'expose sur certains contours des décors et du clipping apparaît dans les environnements vastes. En effet, le moteur n'arrive pas à afficher divers éléments selon les situations. Néanmoins, les développeurs ont su corriger plusieurs problèmes graphiques en utilisant de légers flous. Et le résultat est plus que convaincant, puisque Beyond: Two Souls flatte les mirettes en un rien de temps. De plus, le joueur assiste à l’évolution d'un personnage passant de l'enfance à l'adolescence et de l’adolescence à l'age adulte. Le corps et l'aspect changent en fonction du temps et du climat. Sincèrement, comment ne pas tomber sous le charme de la ravissante Jodie Holmes ? En un mot : époustouflant.