BlazBlue : Calamity Trigger : notre test complet

Dès l'insertion du Blu-ray dans notre PS3, pas de compromis : le jeu installe uniquement les précieux trophées, et nous démarrons avec une introduction signée Studio Gonzo à qui nous devons de grands animés comme Last Exile, Hellsing, Gankutsu ō, Afro Samurai et qui ne sont pas étrangers au domaine du jeu vidéo puisqu'ils ont participé à la saga des Suikoden et Lunar. Le thème de cette introduction (Ao Iconoclast) se glissera dans plusieurs MP3 des amateurs de japanime.

Après ce bel aperçu des combats qui nous attendent, le menu se présente avec plusieurs modes, classiques mais efficaces : Arcade, Score, Histoire, Entraînement, Versus, En ligne, Galerie, Ralenti, Option...

Pas d'inquiétude, vous pouvez vous lancer à corps perdu dans le mode histoire ou arcade : la prise en main est très simple. C'est donc évidemment par le solo que nous allons découvrir le scénario de BlazBlue. Nous nous retrouvons déboussolés face au scénario : assez confus au départ, nous comprendrons les éléments de l'intrigue tard dans le jeu. Mais nous pouvons dire que les développeurs ont su donner un certain charisme pour les principaux protagonistes, qui prend place immédiatement.  Les douze personnages de BlazBlue sont charismatiques et vous risquez de tomber sous le charme de plusieurs d'entre eux.

Ragna et Jin laisseront place à de beaux duels au fil de l'histoire.

Petit bémol tout de même sur ces deux modes : vous risquez de ne pas voir la différence dans un premier temps, car ils sont tous deux des successions de combats. À la différence que le mode histoire disposera de cinématique entre deux combats, cela peut être un dialogue, ou alors une superbe illustration. Quant au mode arcade, il y aura deux ou trois conversations juste avant certains combats, et la conclusion, offrant un différent point de vue par rapport à l'histoire du protagoniste. Pour chipoter, nous remarquons quelques petites fautes de frappe dans certains dialogues.

Les décors des diverses arènes du jeu sont superbes, le mélange 2D-3D et la présence de personnages au fond les rendent dynamiques et agréables à regarder. Et, bien que les niveaux restent de simples arrière-plans et n'interagissent pas directement avec les personnages, après avoir passé une petite heure sur le jeu, ils se reconnaissent et se distinguent sans peine.

Pour en terminer avec l'ambiance du jeu de combat, parlons des musiques : nombreuses, elles s'accompagnent parfaitement avec l'intensité et l'énergie dégagées lors des duels. Attention car l'univers du titre reste très japonais, et ne peut donc pas plaire à tout le monde.