TEST - Duke Nukem Forever - Mieux vaut tard que jamais ?

Choc visuel.

Le premier choc subi avec Duke Nukem Forever est d'abord d'ordre visuel. La version commercialisée date en effet de 2006 et cela se voit. Le jeu repose sur l'Unreal Engine 2 lourdement modifié et par conséquent peine à se hisser aux standards que d'autres FPS ont imposé avant lui. 

Même si les fans en conviendront, et que les graphismes n'ont jamais été une priorité dans Duke Nukem, il est bon de se rappeler que Duke Nukem 3D en son temps était relativement beau selon les critères graphiques de l'époque et que sa suite ne lui fait pas honneur, loin de là. 

Avec des textures d'un autre âge, un effet de flou apposé aux objets lointains, des explosions qui font peine à voir, le bilan graphique de Duke Nukem Forever n'est pas glorieux. Ajoutez à ça des animations à la hache, et nous obtenons un jeu totalement dépassé selon les standards de notre époque.

La faible destruction des décors fait également peine à voir et la plupart des environnements subiront les assauts répétés des armes les plus puissantes sans broncher.

Un bilan graphique mitigé.

Ceci n'est cependant pas toujours vrai concernant le niveau où le joueur se trouve. Certains niveaux, comme l'intérieur du palace de Duke où la Ruche d'aliens, sont plutôt jolis, mais ceci contraste vivement avec certains niveaux dépouillés et vides comme celui du désert. Nous savons alors quels niveaux ont été le plus travaillés.

Curieusement, le corps de Duke est assez bien modélisé et les animations de ses mains sont plutôt convaincantes, et il suffit de se placer devant un miroir pour se rendre compte que les développeurs se sont focalisés sur cet aspect. Cependant, ceci met plus en relief la pauvreté visuelle du reste qu'autre chose.

Les (nombreuses) représentantes de la gente féminine que compte le jeu ont fait également l'objet d'un soin tout particulier concernant leur aspect graphique général. Leurs visages sont assez peu expressifs, mais leurs formes généreuses ont su être modélisées avec réalisme. Ce qui tranche assez radicalement avec les animations datées que la plupart des ennemis affichent..

Des version inégales.

En guise d'exclusivité console, les versions destinées à la PS3 et la Xbox 360 se retrouvent toutes deux perclues de temps de chargement s'étendant de 30 à 40 secondes (contre une dizaine sur PC) et récoltent en prime des textures plus baveuses et du clipping. Comme constaté par nos soins, la version PC ne souffre d'aucun de ces maux et s'impose comme la version de choix.