PES 2018 : Après notre première prise en main à l'E3 2017, PES 2018 s'est déplacé au Stade de France à Paris pour nous permettre d'y retoucher en profondeur.
Un mois après une présentation officielle à Los Angeles, Konami fait le tour du monde pour nous présenter le très attendu Pro Evolution Soccer 2018. C'est au Stade de France qu'il était jouable pour la première fois en Europe, dans une version identique à celle de l'E3. Cet opus semble cristalliser beaucoup d'espoir pour la firme nipponne. Au cours de la présentation d'une demi-heure, principalement là pour nous rafraichir la mémoire sur les annonces de l'E3, les représentants de Konami nous ont très bien fait comprendre que PES 2018 a été conçu pour servir de fondation aux trois prochains volets. Le jeu a été réfléchi depuis plusieurs années maintenant, avant même la sortie de PES 2016. Un travail colossal qui vise à retravailler en profondeur tous les aspects du jeu. Graphismes, système de tirs, coups francs, MyClub, PES League, l'arrivée des Légendes... Beaucoup de promesses donc, et aujourd'hui nous allons commencer par aborder le gameplay. Qu'en est-il ?
Les joueurs réagissent très bien aux commandes.
Les améliorations graphiques, les développeurs nous en parlent tous les ans, même si finalement la différence n'est jamais visible, du moins pas dans le feu de l'action. PES 2018 n'échappe pas à la règle et cette année c'est surtout la modélisation des joueurs (visages + corps) qui est mise en avant. Oui, plus de joueurs sont représentés comme M'Bappé, mais pour autant aucun bond en avant notable n'est à signaler niveau qualité des visages. Le changement se fait surtout sur l'expression des visages des joueurs donnant plus de vie à toutes les petites animations/cinématiques en match.
L'interface n'a subi que peu de changements et ne bouleversera pas les habitués, mais c'est surtout la prise en main qui a le plus évolué depuis l'an passé. En effet, avec trois ans de développement, le gameplay a été l'un des éléments importants à revoir selon Konami. Certes, sur PS4/Xbox One la licence nippone a su se réinventer et nous proposer chaque année une prise en main léchée et de qualité, mais nous remarquions toujours une certaine rigidité dans les déplacements et surtout la latence entre l'input de l'utilisateur et l'output affiché à l'écran. Adam Bhatti l'a assuré, ce souci n'est plus, et nous l'avons remarqué dès les premières minutes de jeu que ce soit en attaque ou en défense ! Les joueurs réagissent très bien aux commandes même s'ils sont loin de toujours proposer des animations fluides. À cela s'ajoute un travail spécifique sur les stars du jeu qui auront un modèle 3D respectant au maximum les proportions réelles, allant même à reproduire au centimètre près la coupe du maillot et la longueur du short. Nouveauté surtout esthétique avec une faible utilité finalement, mais la quête de la simulation ultime passe aussi par des détails. En termes de tactiques et construction du jeu, pas de révolution et le titre reprend très clairement ce que nous avons pu voir l'an passé. C'est donc vraiment la prise en main qui fait la différence, et c'est la seule chose (pour l'heure) qui saute aux yeux avec ce PES 2018.
Le jeu de passe est retravaillé et les trajectoires sont plus variées qu'avant, il en va de même avec les centres, même si sur la version testée ils avaient un peu trop souvent des courbes tendues, quelle que soit la position de frappe. L'autre grosse amélioration se trouve être du côté des gardiens, point noir de la série depuis quelques années déjà. Animations, positionnement, réactivité, tout est encore une fois revu pour ce PES 2018 et même si ce ne sont que nos premières impressions, nous avons pu assister à des parades variées et surtout réalistes à plusieurs reprises. Ce qui préfigure du positif pour le cru de cette année, à confirmer au mois de septembre prochain.