Vous aimez créer des niveaux sur LittleBigPlanet ? L'Union Européenne un peu moins.
Alors que l'on ne sait toujours pas ce que l'Union Européenne pense réellement des jeux vidéo,
voilà un petit texte publié à l'attention des créateurs de jeux dont
les joueurs peuvent interagir et poster du contenu en ligne.
Les recommandations du Conseil de l'Europe tiennent à limiter la violence gratuite et la pornographie, apparemment encouragés par la mise en ligne des jeux vidéo. Que l'on parle de racisme ou de tout autre type d'intolérance, le Conseil est bien décidé à ce que les fournisseurs de jeux en ligne mettent les bouchées doubles sur les contrôles et sur les équipements intégrés permettant aux parents une surveillance totale de ce que leurs enfants mettent en ligne, dans la mesure où une vérification systématique est faite :
« Avant de retirer d'un jeu du contenu créé par un joueur, vous devez vérifier l'illégalité et la dangerosité du contenu [...]. Agir sans avoir préalablement vérifié peut être considéré comme une interférence avec les contenus légaux et les droits et libertés des joueurs créateurs de ces contenus, en particulier en ce qui concerne le droit à la liberté d'expression et d'information. »
Les recommandations du Conseil de l'Europe tiennent à limiter la violence gratuite et la pornographie, apparemment encouragés par la mise en ligne des jeux vidéo. Que l'on parle de racisme ou de tout autre type d'intolérance, le Conseil est bien décidé à ce que les fournisseurs de jeux en ligne mettent les bouchées doubles sur les contrôles et sur les équipements intégrés permettant aux parents une surveillance totale de ce que leurs enfants mettent en ligne, dans la mesure où une vérification systématique est faite :
« Avant de retirer d'un jeu du contenu créé par un joueur, vous devez vérifier l'illégalité et la dangerosité du contenu [...]. Agir sans avoir préalablement vérifié peut être considéré comme une interférence avec les contenus légaux et les droits et libertés des joueurs créateurs de ces contenus, en particulier en ce qui concerne le droit à la liberté d'expression et d'information. »
S'il
n'y avait que ça, on croirait à un bête papier contre Internet et les
jeux vidéo, prônant encore que le contact humain à travers un écran
rend violent, mais le problème vient de certaines recommandations
faites envers les hébergeurs de contenus générés par les joueurs :
« Entre en considération le développement de mécanismes pour la suppression automatique de contenus générés par l'utilisateur après une certaine période d'inactivité, en particulier pour les jeux ciblant les enfants ou les jeunes. La création d'un enregistrement durable ou permanent accessible en ligne de ces contenus pourrait remettre en question leur dignité, leur sécurité et leur intimité ou tout ce qui pourrait les rendre vulnérables maintenant ou plus tard dans leur vie. »
« Entre en considération le développement de mécanismes pour la suppression automatique de contenus générés par l'utilisateur après une certaine période d'inactivité, en particulier pour les jeux ciblant les enfants ou les jeunes. La création d'un enregistrement durable ou permanent accessible en ligne de ces contenus pourrait remettre en question leur dignité, leur sécurité et leur intimité ou tout ce qui pourrait les rendre vulnérables maintenant ou plus tard dans leur vie. »
Il
ne nous semble pas vraiment juste qu'un utilisateur soit obligé de se
connecter régulièrement sur son compte pour ne pas voir supprimé tout
ce qu'il a fait. Par exemple, certains niveaux sur LittleBigPlanet sont
de pures petites merveilles, mais si leurs créateurs venaient à ne plus
se connecter à leurs comptes, nous perdrions le plaisir de pouvoir y
jouer. On ne brûle pas les livres d'un écrivain qui n'écrit plus, alors
pourquoi vouloir à ce point réduire les créations des joueurs, parfois incroyablement ingénieuses et ayant demandé des heures de travail ?
Trop de sécurités amènent parfois un bien petit résultat, au détriment des libertés pourtant évoquées dans la première partie des recommandations... Dommage.
Trop de sécurités amènent parfois un bien petit résultat, au détriment des libertés pourtant évoquées dans la première partie des recommandations... Dommage.
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