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(MAJ 18/09) TGS 2010 : Carnet de bord de MaGiXieN

par

MEDIAGEN ne recule devant rien, ou presque, pour vous faire plaisir. Nous vous proposons de suivre notre aventure au pays du riz collant via le carnet de bord de notre "équipe" sur place

Le Japon est loin. Cette évidence est encore plus forte sachant qu’il va falloir passer autour de 15h dans des avions pour y arriver et encore plus quand, tenté par un Google Map, le résultat affiche l’itinéraire...

Le jour J est enfin là. 7 heures du matin, le réveil sonne et après seulement une petite heure de sommeil, l'envie de le jeter contre le mur, ou par la fenêtre, se fait fortement sentir. Cependant, la cause étant noble, il faut aller prendre l'avion pour le Tokyo Game Show 2010 et après une bonne douche, un rapide check de tous les sites et une ultime vérification de la valise (camera, câbles, appareil photo, billets, demande de pass...), me voilà parti.

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Quitter les palmiers et le soleil...

Après quelques minutes de route, l'aéroport se laisse approcher. Après avoir garé la voiture dans un parking « longue durée » et surveillé (Nice n’est plus une veille tranquille), et je me dirige vers le comptoir Luftansa. Surprise, il faut obligatoirement passer par les petites machines bleues pour récupérer le "boarding pass", autrement dit, mon billet. Cet épisode est assez comique car leur utilisation n’est pas du goût de tout le monde et surtout laisse à désirer. Un exemple ? La reconnaissance du passeport par la machine est assez aléatoire et pas moins de deux essais sont obligatoire avant de pouvoir valider et récupérer son billet. Autre exemple amusant, un couple de japonais ayant passé la machine dans leur langue, finira par capituler et demander à une hôtesse comment s’en sortir. Les appels à l’aide fusent donc de tous les côtés et le temps perdu face à ces robots est assez conséquent. A quand le retour du bon vieux comptoir avec hôtesse chez nos amis allemands ? 

 

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Partir, partir, vous avez partir ?

Une fois dans l'avion, je suis content de ne pas être trop gros car les places sont vraiment petites. Cependant, la tablette est bien placée et travailler est un plaisir même s'il ne faut vraiment pas écarter les coudes. Autre surprise, et la positive, chez Luftansa la collation du midi est généreusement offerte et c’est donc avec un sandwich au salami béarnaise (beurk) et un Coca light (même 2 d’ailleurs) que votre serviteur aura rempli son petit estomac tant inquiet de ce qu’il va devoir supporter au Japon. Jusque là, comme dirait l’autre, tout allait pour le mieux.

 

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Il n'est pas beau notre avion ?



Malheureusement, la suite du voyage est une pure galère et la compagnie allemande ainsi que Air China vont nous faire apprécier leurs médiocres qualités de service et leur incroyable incapacité à respecter les voyageurs. En effet, le vol vers Francfort, escale pour aller au japon, a pris une cinquantaine de minutes de retard tandis que le pilote du vol Francfort-Tokyo (Luftansa) décida, lui de son côté, de ne pas attendre les 10 minutes qui auraient suffit pour assurer le transfert. Il est vrai qu’une dizaine de minutes sur douze heures de vol, cela ne se rattrape pas (humour noir inside, bien sur).

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Seuls... ou presque.



Au-delà de cette stupide décision de la part du pilote, c’est surtout la gestion du problème par la Luftansa qui mérite un carton rouge et même un gros « hou pas bien ». Une fois arrivé, avec presqu’une heure de retard donc, aucune aide ni information n’a été délivrée par la compagnie aérienne. Un simple « You have to book again » est tombé mais quant à savoir où et comment, il aura fallu presqu’une demi-heure pour arriver à trouver. Sans rire, l’organisation légendaire allemande n’est pas au programme de la Luftansa.

Une fois trouvé ce fameux comptoir, les ennuis ont continués mais, cette fois, avec l’aide de Air China et de la charmante capacité des représentants de cette compagnie à se moquer du monde. Pour résumer, la Luftanza m’a expliqué ne plus pouvoir me faire arriver à bon port, enfin aéroport, en temps et heure mais qu’une solution était possible via Pékin. Via ce vol, j’aurais pu arriver à 12H sur Tokyo et ainsi encore assister à la conférence de Sony. L’hôte d‘accueil appelle donc le comptoir d’Air China pour demander si je pouvais embarquer et, suite à la réponse positive, échange mon billet. Me voilà parti, et trois minutes plus tard (soit un escalier et un hall plus loin). La cerise sur le gâteau arriva alors via une hôtesse chinoise qui me dit alors « it’s too late ». Imaginez alors ma colère et permettez-moi de ne pas relater les propos qui ont suivi car franchement, avec ce refus le vase à débordé. Entre le pilote qui a décidé de partir sans attendre 10 minutes les deux pauvres français en partance pour Tokyo et les hôtesses chinoises qui, bien que prévenues, n’ont pas attendue trois minutes pour fermer le « check-in », il y a vraiment de quoi penser que tout ce beau monde se moque bien des problèmes de leurs prochains.

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A défaut d'avion, nous avons volé une voiture...



Alors qu’en est-il de nous (sous entendu Stéphane, l’autre voyageur malheureux, et moi) ? Après nous avoir proposé un rapatriement et un remboursement, nous avons opté pour un vol partant à 21 heures et nous faisant arriver à Tokyo vers 15H (heure locale soit 9h en France). Malheureusement pour moi, et pour nous tous, ce sera trop tard pour assister à la conférence de Sony et même trop tard pour arriver au TGS qui ferme ses portes à 17 heures. Voilà comment la stupidité d’un pilote accroc à l’horaire et celle d’hôtesses chinoises sans doute pressées d’aller se repoudrer le nez, je suis coincé à l’aéroport de Francfort (à 8 euros l’heure de WiFi) assis au Mc Donald’s local (avec boissons en libre service et à volonté mais sans WiFi en accès libre) avec mon compagnon d’infortune.

 

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6 heures à ne rien faire... et voilà le résultat, nous visitons.

Je vais donc me répéter, mais le Japon s’est loin et cette évidence se démontre un peu plus avec cette première partie de voyage. Non ?

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Air Japan : bien plus efficace que air China ou la Luftansa



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